Le bureau exécutif de la Confédération générale tunisienne du travail – CGTT appelle le ministère de l’Éducation à prendre les mesures légales nécessaires. Et ce, pour mettre un terme aux “dépassements des établissements éducatifs privés.” Ils concernent la privation du “droit d’inscription lors de la prochaine année scolaire” des élèves n’ayant pas réglé le payement des frais de scolarité du troisième trimestre.
Ainsi, dans un communiqué publié jeudi, la CGTT exhorte les parents à ne pas céder. A ce qu’elle a qualifié de pratiques d'”harcèlement” exercées par les établissements éducatifs privés. Par conséquent, la CGTT les appelle à “maintenir leur position; en refusant de plein droit le payement d’un service non rendu”.
De même, la CGTT demande à tous les parents concernés de s’organiser au niveau des associations de parents d’élèves. Et ce, “afin de pouvoir s’acquitter de leur rôle régulateur”. Tout en exprimant son soutien à leur égard.
En outre, l’organisation syndicale considère que “l’instrumentalisation de la situation sociale des enseignants exerçant dans les établissements d’enseignement privé pour faire pression sur les parents et priver les élèves de leur droit à la scolarisation est inacceptable, ni juridiquement ni sur le plan moral”. C’est ce qu’indique la même source.
Au final, la CGTT a, dans ce sens, appelé le gouvernement à l’amendement du cahier des charges des établissements éducatifs privés. Et ce, en y introduisant des dispositions qui préviennent la précarité de l’emploi du cadre éducatif et pédagogique.
Avec TAP