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Leconomiste Maghrebin > Blog > Editoriaux > Corruption : il faut faire la part des choses
Editoriaux

Corruption : il faut faire la part des choses

Mohamed Gontara
2019/11/04 at 4:55 PM
par Mohamed Gontara 6 Min Lecture
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Les révélations sensationnelles et les propos exagérés donnent l’impression que tout le monde set pratiquement corrompu en Tunisie. Car, il faut le dire le pays compte beaucoup d’administrateurs intègres qui n’ont jamais touché à l’argent sale.

La rue ne désemplit pas en Tunisie ces derniers jours de commentaires sur des affaires présumées de corruption. A la faveur notamment de révélations et de déclarations sur l’importance du phénomène. Une véritable gangrène si l’on croit certaines information : « Le coût de la corruption est estimé à 54% du Produit Intérieur Brut ».

Contents
Les révélations sensationnelles et les propos exagérés donnent l’impression que tout le monde set pratiquement corrompu en Tunisie. Car, il faut le dire le pays compte beaucoup d’administrateurs intègres qui n’ont jamais touché à l’argent sale.Procédures et structuresMalversations ?Moutons de panurge

Et évidement chacun y va de son information et de son avis pour aboutir quelquefois à la conviction que la corruption a gagné toute la sphère publique et que pratiquement tout responsable notamment est un corrompu en puissance.

Car, s’il est vrai que la corruption existe bel et bien en Tunisie, qu’également elle s’est répandue comme une traînée de poudre et qu’il faut le combattre, il ne faut pas croire que tout le monde est corrompu en Tunisie. Il faut relever que la Tunisie a amélioré, en 2019, son classement au niveau de l’Indice de Perception de la Corruption réalisé par l’ONG Transparency International.

Procédures et structures

Le mal-être que vit le Tunisien depuis quelques années et qui lui fait vivre les pires épreuves avec sa paupérisation constante a joué certainement dans cette quasi croyance que le mal de la corruption est partout.

Le tout est de ne pas trop exagérer le propos en oubliant qu’il ne faut pas non plus ne pas prendre en compte certaines réalités. Une des plus importantes est que le pays compte beaucoup d’administrateurs intègres qui n’ont jamais touché à l’argent sale.

Il faut souligner, dans le même ordre d’idées, que la Tunisie compte un arsenal juridique efficace qui prévient et punit la corruption. Il suffit d’étudier certains textes juridiques, comme le décret 1039 de 2014 relatif aux marchés publics, pour s’en convaincre.

Ce dernier a mis en place nombre de procédures et a créé de nombreuse structures pour assurer une bonne gouvernance en matière de marchés publics : prévoir les dépenses dans les budgets des marchés, préparer un cahier de charges, fixer des délais, instituer de commissions pour l’ouverture des plis, créer de hauts comités pour réguler les marchés publics, instituer un observatoire dédié,…Et ceci, en dehors des garde-fous comme les auditeurs internes.

Malversations ?

A remarquer à ce niveau que le contrôle administratif et financier opéré par la présidence du gouvernement, par exemple, n’a pas pour objectif –seulement- de traquer les « voleurs », mais aussi de découvrir les dysfonctions, dont les fautes de gestion- et de les corriger. Il s’agit là d’un moyen de faire évoluer les lois et les procédures.

Ainsi, toute partie qui reçoit les agents de ce contrôle n’est pas –automatiquement- réfractrice ou encore « malfaitrice ». Il ne faut pas croire également que les remarques faites au sujet de dysfonctionnements observées concernent que les malversations.

Les explications données par les parties contrôlées après les opérations d’inspections satisfont souvent les contrôleurs et n’ont pas toujours pour origine une volonté d’extorquer des fonds : absence d’un manuel de procédures, défaillance de la formation des agents, inexistence d’un organigramme qui précise qui fait quoi dans une structure,…

Même si cela peut fâcher tous ceux qui ne veulent voir que de la corruption partout, il n’y pas toujours mauvaise foi et mauvaise intention. Tous ceux qui ont touché au domaine de l’inspection le savent bien.

Par ailleurs, n’y-t-il pas lieu de faire attention aux propos que l’on tient et aux accusations que l’on peut lancer souvent pour des personnes que la justice n’a pas encore –du moins-condamné. Et qui sont légion. A-t-on pensé au fait –et c’est une évidence de nos jours dans nos administrations- que beaucoup de cadres refusent de signer des décisions ou d’engager des marchés de peur d’être poursuivi un autre jour ?

Moutons de panurge

Dans le même ordre d’idées : A-t-on pensé à l’image de notre pays à l’étranger ? Même si de ce côté des choses, les observateurs étrangers savent faire la part des choses. Ils savant que les propos de la rue sont souvent exagérés. Parce que souvent « profane ».

Ils savent aussi que la corruption est pire ailleurs : il suffit de voir le classement de Transparency International pour voir que la Tunisie ne fait pas partie du Top 10 des pays les plus corrompus d’Afrique et qu’elle est la moins corrompue au vie de sa région : l’Afrique du Nord.

Des explications qui peuvent déplaire et qui ne veulent pas cependant dire –insistons là-dessus- que la corruption n’existe pas sous nos cieux.

Un mot pour finir : la presse n’a pas pour rôle de jouer les moutons de panurge. Ni encore de caresser les propos exagérés dans le sens du poil.

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MARQUÉE: Administrateurs, corruption, transparency
Mohamed Gontara 4 novembre 2019
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