Dans un communiqué parvenu à la rédaction de leconomistemaghrebin.com, la société Setcar a fait savoir “qu’elle est victime depuis plusieurs mois d’une campagne de diffamation et de mensonges orchestrée par Imed Daïmi à la télévision, les journaux et les réseaux sociaux accusant notre société de corruption et de fraude dans le cadre de l’exécution du contrat pour la fourniture de 494 autobus à la société Transtu“.
Et d’ajouter que : “concomitamment à ces diffamations, Imed Daïmi a déposé une plainte auprès de l’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption accusant Setcar et notre client, la Transtu, de corruption, de fraude et de malversation“.
L’Instance saisie par I. Daïmi a diligenté les investigations opportunes au sujet de la plainte pour malversation et a émis ses conclusions qu’elle a transmises à Setcar sur sa sollicitation. Cette dernière tient à préciser que l’Instance a classé l’affaire sans suite et lui a adressé un courrier en date du 3 octobre 2018 pour l’en informer. Comme elle a informé le plaignant que ses allégations de corruption sont dénuées de fondement et que le marché passé entre la Setcar et la Transtu ne présente aucune irrégularité et est en cours de finalisation.
“Nous ne permettrons jamais à quiconque de mettre en doute notre intégrité. C’est pourquoi, par respect envers nos clients, nos relations d’affaires et nos collaborateurs, nous avons tenu à publier le résultat de cette enquête qui nous conforte dans l’affirmation de nos valeurs morales et professionnelles qui, depuis des décennies, ont empreint la conduite de nos affaires et nous ont permis de résister aux injustices et aux abus quel qu’en ait été le coût financier“, lit-on dans le même communiqué.
La société ajoute, “qu’au-delà du préjudice financier considérable qu’a occasionné cette campagne de diffamation privant les citoyens des prestations de 100 bus et son client de l’exploitation de ces autobus depuis plus de neuf mois, nous sommes, en tant qu’industriels et investisseurs, inquiets pour notre pays et notre économie par le comportement de personnes irresponsables qui continuent à sévir impunément engendrant ainsi un climat de suspicion préjudiciable aux entreprises et à notre économie nationale”.