Mongi Harbaoui, président de la commission de l’information de Nidaa Tounes, est revenu sur le communiqué du parti. Il a souligné dans ce contexte que les positions du président de la République sont celles du parti.
Selon lui, le communiqué réitère la position du parti, à savoir la fin du consensus entre Ennahdha et Nidaa Tounes.
Quant à la rencontre entre BCE et RG “BCE s’est exprimé en tant que président d’honneur de Nidaa Tounes et non en tant que Chef d’Etat”.
Mongi Harbaoui : “Les démissionnaires ont des ambitions pour 2019”
Évoquant les démissions en cascade, il estime que “ces dernières ont été effectuées sous la pression”.. Il ajoute : “Une partie de ces démissionnaires ont des ambitions pour 2019. Certains ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non à l’intérêt du pays.”
Quant à la création de la coalition nationale, “elle n’existe rien que pour défendre et protéger le Chef du gouvernement, c’est la coalition de Youssef Chahed. Ce qui est le plus grave, c’est que Youssef Chahed utilise tous les appareils de l’Etat pour mener à bien ses ambitions pour 2019″, a-t-il indiqué. Il conclut : “Nous menons une bataille politique où le Chef du gouvernement se sert des institutions de l’Etat pour ses objectifs de 2019.”
Ridha Belhaj : “Slim Azzabi avait la mission d’affaiblir le parti pour le compte de Youssef Chahed”
Sur un autre volet, celui de la démission du chef du cabinet présidentiel Slim Azzabi, elle soulève plusieurs interrogations. Ridha Belhaj, un dirigeant à Nidaa Tounes, a réagi dans une déclaration radiophonique. Selon lui, “Slim Azzabi était au service du chef du gouvernement et non du président de la République, comme il devait l’être.”
“D’ailleurs, il avait pour mission d’affaiblir le parti et c’est ce qu’il a réussi à faire”, a-t-il conclu.
Nida Tounès n’a pas encore compris et n’a appris aucune leçon de ses prédécesseurs (CPR et Takattol) qui ont disparu après s’être allié à Ennahdha qui broie ses alliés en les infiltrant et en provocant des dissensions dans leur rang