Les négociations sociales entre les centrales syndicale et patronale devraient être discrètes.
Khalil Ghariani, membre du Bureau exécutif de l’UTICA, a plaidé pour la discrétion du dossier des négociations sociales. Pour lui, les négociations ne devraient pas faire la Une des médias. Par ailleurs, le chargé du dossier social au sein de l’UTICA a affirmé que l’UTICA n’a rien à cacher.
Cependant, il opte pour la discrétion pour le bon déroulement des négociations entre la centrale syndicale et la centrale patronale. Pour lui, les négociations sociales ne doivent pas impliquer les médias.
D’ailleurs, il a affirmé que les négociations sociales entre les deux parties vont bon train. L’employé et l’employeur doivent avoir confiance en leur organisation selon lui.
Le dialogue social est la clé de voûte de la réussite des négociations sociales
Notre interlocuteur a affirmé que le dialogue social en Tunisie a permis de débloquer une crise politique. Il a rappelé aussi qu’il a permis de résoudre la problématique des augmentations salariales, nombre de fois.
Il a souligné l’expérience des deux organisations en matière de dialogue social. Et d’affirmer que les deux organisations n’ont aucun problème entre elles. “Pendant vingt ans, l’UGTT et l’UTICA ont trouvé des solutions convenables pour les négociations sociales”, lance-t-il sur un ton qui se veut rassurant.
Pour rappel, l’UGTT revendique une augmentation salariale de 10,3%. En effet, l’augmentation salariale se compose de 7,8% pour lutter contre l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat et de 2,5% pour s’aligner au taux de croissance. C’est ainsi que le département du secteur privé a justifié sa revendication auprès de l’UTICA.
Le département du secteur privé de l’UGTT tient à ce taux d’augmentation salariale. Il estime que cette augmentation permettra d’améliorer le pouvoir d’achat des ouvriers. Pour le moment, l’UGTT n’envisage pas de faire des concessions ou de faire d’autres proposition en dessous de 10,3%.