Le secteur textile n’est plus en crise, affirme Slim Feriani, ministre de l’Industrie et des PME, lors de son passage sur les ondes radiophonique, aujourd’hui, 1er août.
Le ministre a indiqué que le secteur textile n’a plus de soucis à se faire. « Cependant, il faut reconnaître que chaque secteur a ses propres difficulté », précise-t-il. Pour étayer ses propos, le ministre a indiqué qu’il existe 10.000 offres d’emploi dans le secteur du textile en 2018. « Ainsi nous ne pouvons pas dire qu’un secteur demandeur de main-d’œuvre est un secteur qui passe par des difficultés », estime-t-il. Le ministre a affirmé qu’un Conseil ministériel se tiendra la semaine prochaine pour examiner les difficultés du secteur textile et chaussure et habillement.
Quand le secteur textile cherche de la main-d’oeuvre désespérément
Il a affirmé que l’entreprise de textile Startex a dû délocaliser à Kairouan vu qu’il n’y a pas suffisamment de main-d’oeuvre à Sousse et à Monastir. D’après la Fédération nationale du textile, le secteur est capable de créer 40 mille emplois, pendant trois ans, si le secteur franchit le marché américain et 15 mille emplois s’il se lance dans le marché algérien.
Parmi les raisons de la crise du secteur figure l’augmentation de la masse salariale. Cette masse salariales représente entre 70 à 75% de ses coûts de production. Il est à rappeler que plusieurs entreprises opérant dans le domaine du textile se sont trouvées dans l’incapacité d’appliquer les augmentation salariales décidées par le gouvernement vu leur situation difficile. Quelques entreprises textiles ont même demandé à être exonérées des augmentation salariales et d’attendre la relance du secteur. Les chiffres officiels affirment que la Tunisie compte 1788 entreprises textiles implantées sur l’ensemble du territoire tunisien dont 90% sont totalement exportatrices. Pour rappel, le secteur textile a connu cinq années difficiles après 2011.