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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > L’art au cœur des rapports entre les mondes arabe et occidental
ChroniquesOpinions & Débat

L’art au cœur des rapports entre les mondes arabe et occidental

Béligh Nabli
2018/05/21 at 10:23 AM
par Béligh Nabli 5 Min Lecture
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Alors que des interrogations, voire une forme de défiance à l’égard du monde arabe, se manifestent de manière aiguë en Europe, les initiatives culturelles se multiplient en vue de mieux le connaître. Les récents bouleversements sociopolitiques qu’ont connus de nombreux pays arabes continuent de susciter une curiosité intellectuelle et artistique.

Ainsi, la 9e édition du Festival du cinéma arabe de Berlin s’est clôturée le 18 avril dernier, tandis que l’Institut du monde arabe à Paris organise le Festival des cinémas arabes, à partir du 28 juin prochain. Cette succession d’évènements s’inscrit dans une vieille tradition de la représentation des Arabes en Occident, via les vecteurs culturels. Sauf que contrairement au mouvement orientaliste, le regard proposé est aussi celui d’Arabes du monde arabe, un regard sur soi qui permet de mieux saisir l’Autre. Un changement par rapport au traditionnel regard orientaliste?

Retour sur l’histoire de cette histoire. Précédée par un certain nombre de récits de voyages (dont Les lettres sur l’Egypte, par Claude Etienne Savary; Voyage en Egypte et en Syrie, de Volney), l’expédition militaire de Bonaparte en Egypte (1798-1801) embarque une «armée» d’artistes (voir les œuvres de Dominique Vivant Denon: Voyage dans la basse et haute Egypte et Description de l’Egypte) et de scientifiques (dont le déchiffreur des hiéroglyphes: Jean-François Champollion). Une vague orientaliste – qui n’a pas les seuls Arabes pour sujets –  déferle ainsi sur l’Europe du XIXe siècle. L’orientalisme esthétique investit tous les champs de l’art: la peinture (comme en témoignent les toiles de Girodet-Trioson, Guérin, Géricault, Delacroix ou Fromentin), la littérature (avec les œuvres notamment de Delavigne et Lemercier), la poésie (avec le recueil de poèmes de Victor Hugo, Les Orientales, mais surtout Le Divan occidental-oriental de Goethe, qui rend hommage à la poésie arabe ante-islamique, à travers une adaptation en allemand d’une partie de l’œuvre de Ta’abbata Sharran) ou la musique (par exemple, le baron Rodolphe d’Erlanger consacra sa vie à la renaissance de la musique arabe: installé à Sidi Bou Saïd en Tunisie, il entama la traduction en français d’une série de traités sur la théorie musicale arabe datant du Moyen-Age qui accouchera d’un ouvrage de référence: La musique arabe; un travail reconnu par le Roi Farouk 1er d’Egypte, qui le chargea de la préparation d’un événement marquant de la culture arabe moderne: le 1er Congrès de musique arabe, qui se tint en 1932), etc.

Malgré sa richesse et son apport (y compris à la culture arabe), l’orientalisme esthétique qui s’est développé au XIXe siècle est à l’origine de la diffusion de stéréotypes sur un Orient fantasmé et décadent. Le monde arabe moderne est encore prisonnier de ces images et archétypes construits au début du XIXe siècle, où l’Autre est relégué dans un exotisme anhistorique résumé à cette image: en son palais exotique orné d’or, le despote oriental est flanqué de son harem, de ses esclaves et de ses cavaliers enturbannés. Les Arabes n’apparaissant que «sous l’angle du voyage pittoresque ou d’un vague mysticisme teinté d’initiatique» (Jacques Berque). La critique radicale des orientalistes occidentaux par Edward Saïd porte notamment sur son ethnocentrisme. Un regard extérieur/étranger (sur les plans historique et social, spirituel et religieux) aurait prévalu pour dépeindre à l’Orient.

Aujourd’hui, à l’image de la collection de la fondation Barjeel, nombre des œuvres artistiques modernes et contemporaines produites dans le monde arabe rompent avec cette représentation esthétisante pour être mieux conforme avec la réalité complexe et l’énergie créative des sociétés arabes. Des artistes arabes en prise avec leur histoire, qui questionnent leur présent. Mieux, depuis les soulèvements populaires de 2011, on assiste même à l’émergence d’un marché de l’art contemporain arabe dans l’économie internationale de l’art. Il n’empêche, ces œuvres sont trop rarement exposées en Occident, alors même qu’elles permettent à la fois de dépasser une vision occidentalo-centrée de la modernité et de mieux connaître/comprendre ceux dont ils ont trop peur, «les Arabes»…

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MARQUÉE: art arabe, Fondation Barjeel, Monde arabe, orientalisme
Béligh Nabli 21 mai 2018
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