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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Le new look de Ghannouchi : changer ou disparaître
ChroniquesEconomieOpinions & Débat

Le new look de Ghannouchi : changer ou disparaître

Hmida Ben Romdhane
2017/08/02 at 9:21 AM
par Hmida Ben Romdhane 6 Min Lecture
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L’apparition sur la chaîne Nessma TV hier soir (mardi 1er août) de Rached Ghannouchi prouve de manière spectaculaire que, sur le plan de la forme et du contenu, une nouvelle stratégie de la communication est à l’œuvre au sein du parti islamiste. Les nouveaux conseillers en communication du Cheikh l’ont finalement convaincu que si l’habit ne fait pas le moine, il aide néanmoins l’homme politique impeccablement habillé à améliorer sa cote de popularité et à mieux faire passer son message.

Le chef islamiste était hier bien habillé. Le costume, la chemise et la cravate (qu’il met pour la première fois) sont bien assortis et on a eu droit à un nouveau Ghannouchi qui semblait nous dire : voilà, je vous donne la preuve que sur la forme j’ai réellement changé, en attendant de pouvoir vous convaincre que j’ai réellement changé aussi sur le fond.

Là, ça va être un peu plus difficile. Si sur le plan de la forme, il est aisé de prendre acte de cette élégance inédite affichée hier par le Cheikh, sur le plan du fond, c’est toujours le brouillard, car on ne peut regarder dans son âme pour savoir si le nouveau discours qu’il tient est sincère ou relève de la manipulation politique en attendant des jours meilleurs.

Mais accordons-lui le préjugé favorable et faisons l’effort de croire qu’après tout, un homme, même à un âge avancé, pourrait abandonner les idées qu’il a défendues pendant un demi-siècle et adopter de nouvelles idées conformes à la nouvelle réalité. Peut-être qu’après avoir préconisé la patience le temps que les forces de sécurité et l’armée soient « sûres », Ghannouchi estime maintenant que celles-ci ne seront jamais sûres et que le projet islamiste restera à jamais à l’état de projet dans un pays où les femmes sont si déterminées à défendre bec et ongles leurs acquis.

On ne sait si dans son for intérieur le Cheikh en veut encore à la Femme tunisienne d’avoir contribué activement à l’échec du projet dont il rêvait depuis son jeune âge, mais en tout cas il l’a officiellement et solennellement félicitée pour l’adoption de l’importante loi qui la protège contre la violence.

Quoi qu’il en soit, Ghannouchi a parlé en ce premier août un langage clair, précis, compréhensible et qu’on aurait souhaité qu’il tienne dès son retour de Londres. Le pays aurait alors fait l’économie de bien de drames et se serait épargné les querelles et les tiraillements violents sur des sujets bien loin des soucis majeurs des Tunisiens : travail, liberté, dignité nationale.

Sur bien des sujets, on a eu droit au langage de la vérité et de la raison. Qu’il s’agisse de l’éloge de la culture du travail et de l’effort, de la nécessité de considérer les entreprises publiques comme des unités économiques et non des institutions de bienfaisance ou encore du trop-plein de fonctionnaires, le Cheikh a dit ce qui devrait être dit et proposé de faire ce qui devrait être fait.

Cependant, il y a un sujet sur lequel Ghannouchi n’a pas changé et ne changera probablement jamais : le refus catégorique de reconnaître les erreurs de la Troïka et l’incapacité congénitale à faire son mea-culpa.

Pour lui, tous les gouvernements qui se sont succédé depuis janvier 2011 ont fait des erreurs, tous ont embauché massivement des fonctionnaires « sous l’immense pression populaire », feignant d’oublier que, d’une part, ces pressions venaient de lui et de son parti en premier lieu et que, d’autre part, la multitude de fonctionnaires inutiles et incompétents recrutés « sous l’immense pression » sont en grande parti ses partisans.

En d’autres termes, en mettant l’accent sur la responsabilité des gouvernements successifs, Ghannouchi tente de noyer le poisson, car tout le monde sait que depuis les élections d’octobre 2011 et jusqu’à ce jour, le parti islamiste n’a jamais quitté le pouvoir. Par conséquent, c’est Ennahdha qui assume la plus grande part de responsabilité dans la situation extrêmement dangereuse dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays. Et cela, il ne faut pas compter sur les gens d’Ennahdha pour le reconnaître ni pour s’en excuser.

Mais malgré tout, le Cheikh a changé de look et de langage. Il ne peut pas faire autrement quand le choix n’est plus qu’entre le changement ou la disparition. Après les désastres et les ravages indescriptibles faits par l’islam politique et la mise en quarantaine de ses sponsors, en attendant leur mise en examen, il est sage et prudent aujourd’hui d’être en costume cravate et de faire l’éloge de la culture du travail et de l’efficacité économique que de porter le qamis et de semer la zizanie par les histoires d’identité et de charia.

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MARQUÉE: économie, Ennahdha, Entreprises Publiques, Gouvernements, Islamiste, Rached Ghannouchi, Troika
Hmida Ben Romdhane 2 août 2017
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1 Commentaires
  • zied dit :
    2 août 2017 à 14h34

    « … le refus catégorique de reconnaître les erreurs de la Troïka »
    ce refus catégorique est une réaction au discours catégorique des autres à dire « tout est à cause de Ennahdha »

    « … feignant d’oublier que, d’une part, ces pressions venaient de lui et de son parti en premier lieu et que, d’autre part, la multitude de fonctionnaires inutiles et incompétents recrutés « sous l’immense pression » sont en grande parti ses partisans. »

    c’est normal puisque la plus part des opprimés/violées/exilés/etc. étaient de ce partie. leurs donner leurs droits est une nécessite dans un état de droit.

    « … il est sage et prudent aujourd’hui d’être en costume cravate et de faire l’éloge de la culture du travail et de l’efficacité économique que de porter le qamis et de semer la zizanie par les histoires d’identité et de charia. »

    des le premier jour Ennahdha a dit clairement: voila, j ai gagné les élections (2011), venons ensemble au sein d un gouvernement de coalition nationale, construisont ensemble le pays loin de l idéologie.
    mais les autres parties se sont forcés à désorienter le debat et empoisonner le climat. n oublions pas les médias qui se sont enragé contre Ennahdha gratuitement (je me rappelle qu un journal bien connu à même traité des images lors d une petite manifestation contre le gouvernement Troiqua pour faire illusion que c été des milliers ! hélas leur technicien image n été pas compétant !)

    je ne suis pas ici entrain de défendre aveuglement Ennahdha mais j appelle pour l objectivité réelle dans le debat politique. En bref Ennahdha été le plus sage des parties politiques durant ces dernières années.

    Répondre

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