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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > France : la conférence de Paris et l’agenda de Kerry
ChroniquesOpinions & Débat

France : la conférence de Paris et l’agenda de Kerry

Hmida Ben Romdhane
2016/05/18 at 8:35 AM
par Hmida Ben Romdhane 6 Min Lecture
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La conférence sur le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, qui devait se tenir le 30 mai prochain à Paris, a été reportée. C’est  le président français François Hollande lui-même qui l’a annoncé  mardi 17 mai lors de l’interview qu’il a accordée à la radio Europe 1. La raison invoquée est que l’un des principaux invités, le secrétaire d’État américain John Kerry, ne peut pas venir le 30 mai…

Rappelons que dimanche 15 mai, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, était à Jérusalem et Ramallah où il a présenté l’initiative française de paix au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et au président palestinien Mahmoud Abbas.

Le motif de l’ajournement, très sérieusement expliqué à Jean Pierre El Kabbach par le président français, n’a pas l’air de convaincre beaucoup de monde. Il est vrai que 20 pays, en plus de la Ligue arabe et de l’ONU, ont donné leur accord pour assister à cette conférence. Seulement l’initiative française s’est trouvée confrontée dès le départ à un refus net de la part des Israéliens et un accord du bout des lèvres, plus par politesse que par conviction, de la part des Américains.

Netanyahu n’a pas eu froid aux yeux de dire au ministre français des Affaires étrangères que « c’est un problème qui concerne seulement les Israéliens et les Palestiniens et que sa résolution ne peut se faire que dans le cadre des négociations bilatérales ». Evidemment, le monde entier est témoin de la tragi-comédie des négociations bilatérales stériles menées entre Israéliens et Palestiniens depuis les accords d’Oslo de 1993. Ces négociations ont été utilisées par Israël pour occuper chaque jour plus de terres pour les colonies, tout en faisant croire à l’opinion mondiale que tout va bien puisque Palestiniens et Israéliens continuent de se voir, discuter et coopérer sur le plan sécuritaire. On comprend donc parfaitement bien pourquoi Netanyahu insiste passionnément sur la « nécessité » des négociations bilatérales.

Les Palestiniens n’ont pas fini d’exprimer leur joie et les Israéliens leur colère que la conférence est ajournée parce que l’agenda de M. Kerry « est plein à craquer ».

Quant aux Américains qui ont lamentablement échoué à réaliser le moindre progrès dans le rôle d’intermédiaire très partial qu’ils ont joué durant un quart de siècle (de la Conférence de Madrid de 1991 jusqu’à la dernière initiative de 2014), quant aux Américains donc, ils n’ont absolument aucun désir et aucun intérêt à voir d’autres réussir là où ils ont échoué.

Maintenant la question qui se pose est la suivante : pourquoi la France a-t-elle pris cette initiative, alors qu’elle sait pertinemment qu’elle ne sera soutenue par aucun des deux acteurs principaux dans ce dossier : Israël et les Etats-Unis?

Pour répondre à cette question, il faut revenir un an et demi en arrière. Le Parlement français s’était alors vu proposer le vote d’une résolution qui pousserait la France à reconnaître l’Etat palestinien. Hollande avait convaincu les auteurs de la résolution de la retirer le temps que la France prépare une initiative de paix et en cas d’échec, elle reconnaîtra l’Etat palestinien.

Mais n’est-ce pas là une perte de temps et d’énergie pour la France et les 20 pays qui ont donné leur accord pour participer à cette conférence? N’aurait-il pas été plus judicieux pour l’Etat français de reconnaître directement l’Etat palestinien sans donner l’occasion à Netanyahu de fanfaronner en multipliant les « Niet » et en accusant la France de partialité?

A la lumière des innombrables conférences des 25 dernières années et qui n’ont abouti à rien, les politiciens français ne peuvent ignorer qu’une initiative de paix, même si elle est très favorable à Israël et très défavorable aux Palestiniens, sera automatiquement rejetée par Netanyahu pour deux raisons : la première est que le Premier ministre israélien a clairement affirmé qu’ « Israël n’a d’autre choix que de vivre perpétuellement en guerre », et il ne fait que cela depuis son premier mandat de Premier ministre en 1996. La deuxième raison, est que sans sanctions réelles que lui imposera concrètement la Communauté internationale, Israël, étant la partie la plus forte du conflit, n’a aucune raison de se plier de son propre chef aux résolutions internationales ou de contribuer de gaieté de cœur au succès des conférences internationales.

La France ne peut pas ignorer de telles données, mais il est clair qu’elle ne veut pas et/ou ne peut pas parler de sanctions contre Israël. Cela fait un demi-siècle maintenant que ce pays viole la loi internationale et vole les terres palestiniennes, et cela fait un demi-siècle que la Communauté internationale répond par des condamnations théoriques et des résolutions qui ne valent pas l’encre avec lequel elles sont écrites.

Un demi siècle d’impunité a fini par convaincre Israël qu’il est un pays spécial et que par conséquent toute la littérature relative au droit international ne le concerne ni de près ni de loin. Combien de temps faudra-t-il à la Communauté internationale pour traiter Israël comme n’importe quel autre pays et lui imposer les sanctions qui le forcent à restituer ce qu’il a volé en utilisant sa machine de guerre?

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MARQUÉE: conférence de Paris, france, Kerry, Processus de paix
Hmida Ben Romdhane 18 mai 2016
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