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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Société > La gestion négative : diviser pour régner …
Société

La gestion négative : diviser pour régner …

Leconomiste
2015/09/08 at 10:17 PM
par Leconomiste 7 Min Lecture
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En tant qu’arme de destruction cognitive massive, le communautarisme introduit dans une population donnée une pluralité de codes culturels qui brisent ses lignes de communication préalables à sa désorganisation tactique. C’est le cas en partie dans notre pays.

Favoriser l’hétérogénéité et l’individualisation des codes, atomiser, segmenter et casser les lignes de transmission, pour aboutir à la rupture de la coordination des parties et à l’impossibilité de s’organiser.

Au sein de l’espèce humaine, tout repose sur l’organisation des groupes. L’individu n’est qu’une abstraction, seuls les groupes existent : la famille, le village, le clan, la tribu, les amis, les collègues, la classe sociale, le parti, le syndicat, la nation, l’ethnie, les coreligionnaires, l’espèce dans sa globalité, etc.

L’Homo sapiens ne vit qu’en groupe, il est intrinsèquement grégaire, c’est un ‘’animal politique’’, comme le notait Aristote. La gestion des individus est la science de l’organisation consciente des groupes, c’est-à-dire l’acte politique à l’état primitif, qui précède même le débat sur les idées ou sur les idéologies. Ainsi, dès que l’on connaît les mécanismes profonds de l’organisation des groupes, on connaît également les mécanismes profonds de la désorganisation des groupes.

S’appuyant sur les découvertes de la psychologie sociale, la gestion des individus s’est beaucoup intéressée au décorticage minutieux des mécanismes de la prise de décision et des phénomènes de l’engagement dans l’action. Un bon gestionnaire, ou encore un bon leader, sait évidemment comment encadrer ses troupes et les pousser à l’action efficace, mais il sait aussi comment inhiber la prise de décision et l’engagement dans l’action, donc comment paralyser un groupe ennemi, prélude à sa dislocation, puis à sa disparition. La partie cachée de la gestion des individus et du politique, la partie un peu honteuse, machiavélique, est l’art de désorganiser les groupes, l’art d’atomiser, de morceler, de fragmenter les collectifs, donc l’art d’instiller de l’individualisme.

De la gestion positive à la gestion négative

Les groupes humains peuvent se comprendre dans les termes de la logique ensembliste, ou théorie mathématique des ensembles. On distingue au moins quatre modes d’organisation, ou encore modes relationnels selon la classification de Lacan :

• le discours du maître : c’est le chef qui domine,

• le discours de l’hystérique : c’est l’individu qui domine,

• le discours universitaire : c’est le savoir qui domine,

• le discours analytique : c’est l’incertitude qui domine.

L’organisation d’un groupe requiert ainsi de soumettre les individus à une hiérarchie verticale, à un discours du maître, à une autorité, à une loi, à un phallus symbolique en position d’exception par rapport aux membres du groupe. Est-ce le cas de nos jours dans notre pays ?

Ce rapport de tous les individus à une autorité transcendante est le seul moyen pour que les individus de ce groupe se perçoivent comme unifiés avant d’être des individus, donc comme les membres d’un seul organisme, condition sine qua non pour assurer leur cohésion systémique, leur solidarité et leur efficacité dans l’action. Est-ce le cas de nos jours dans notre pays ? C’est ainsi que leur multitude sera coordonnée et qu’ils agiront ‘’comme un seul homme’’.

Au risque du jeu de mots, organiser un groupe, c’est toujours le faire reposer sur des valeurs que l’on rassemble sous le terme de virilité : structure, discipline, encadrement, autorité, cohésion et solidarité. De fait, pendant des millénaires, la passion masculine a toujours été d’organiser des groupes, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, le phénomène organisationnel n’ayant pas de contenu intrinsèque.

Ce que Lacan appelle être ‘’tout phallique’’, c’est se reconnaître dans un ensemble, une communauté plus grande que nous et à laquelle nous sommes prêts à sacrifier notre vie individuelle car nous n’existons pas en dehors d’elle. Dans cette optique, il n’y a de jouissance à être que collective, il n’y a de sens à la vie qu’en commun, ce qui rend l’individu capable de se battre jusqu’à la mort pour défendre les idées de son groupe de référence. Les valeurs de mon groupe méritent que je puisse me battre jusqu’à la mort pour elles. La vie du groupe passe avant la mienne, telle est la maxime des groupes en bonne santé, dont l’Œdipe est bien portant.

L’ingénierie sociale commande les idées, lesquelles commandent les comportements, lesquelles construisent la réalité …

La gestion des individus est l’art d’organiser  les ‘’groupes amis’’, appelé encore la gestion positive, et peut-être aussi l’art de désorganiser les ‘’groupes ennemis’’, appelé encore la gestion négative. En politique, la maîtrise de cet art est plus importante que les idées elles-mêmes et que le débat sur ces idées. Car en effet, l’infrastructure des idées, c’est la capacité d’organisation des groupes humains qui les supportent.

Pour rendre impossible l’expression de telle idée sans jamais la censurer explicitement, il suffit de désorganiser le groupe qui la soutient. La censure indirecte, par désorganisation, découragement, démotivation du groupe, est une stratégie de contournement qui a fait ses preuves. Un groupe disloqué ou juste incapable de s’organiser n’est plus en mesure de soutenir telle idée ou telle valeur. Avant même de polémiquer sur les idées et les valeurs, il faut donc déjà réfléchir à la capacité de soutenir, propager, diffuser des idées, des valeurs, des représentants. Autrement dit, le débat sur l’organisation du groupe précède le débat sur les idées à défendre. Qui sait organiser et désorganiser les groupes humains détient le pouvoir suprême. Car il détient le pouvoir de faire exister ou non les idées, donc le pouvoir de produire ou d’anéantir les comportements. Est-ce le cas de nos jours dans notre pays ?

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Leconomiste 8 septembre 2015
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