Dire stop à l’hépatite C est-ce possible ? Le laboratoire pharmaceutique américain Gilead veut relever ce défi et élargir l’accès au traitement en Tunisie, en ajoutant la Tunisie à la liste des pays qui ont accès à l’accord de licence des génériques du traitement de l’hépatite C chronique.
Cette nouvelle vient d’être annoncée, il y a moins d’une semaine, le 3 août. Le laboratoire mène depuis fort longtemps des actions à l’échelle nationale et internationale avec le soutien de la Coalition internationale pour la préparation au traitement de l’hepatite dans la région Afrique du Nord et Moyen Orient (ITPC–MENA) et pour lever l’embargo sur les pays en développement.
La célébration de la Journée mondiale contre les hépatites tenue le 28 juillet, ce fut l’occasion pour le lancement de la campagne intitulée « Libérer le traitement ».Une action qui devrait répondre aux besoins des personnes atteintes par cette maladie.
Le combat est loin d’être fini. Il faut aussi une stratégie nationale de prévention qui sera basée sur l’accès gratuit au test rapide de l’hépatite C, et l’accès universel au traitement, a fait savoir le laboratoire.
Pour rappel, il se trouve que 3 % de la population mondiale est porteuse du virus. En Tunisie, le nombre des personnes atteintes est estimé à 107.000 (entre 26.000 et 208.000) infectées par le VHC en Tunisie soit 1,3% de la population générale.
Cette infection touche la majorité des usagers des drogues administrées par voie intraveineuse, les détenus et les personnes porteuses du VIH, le virus du Sida.