En réaction au discours adressé par Habib Essid, chef du Gouvernement, au peuple tunisien hier soir, Houcine Dimassi, ancien ministre des Finances, s’est étonné que M. Essid aborde la question du déficit budgétaire comme un défi majeur, et accepte, parallèlement, l’augmentation des salaires. « Cette augmentation provoquera une hausse du déficit d’au moins 2% », a-t-il indiqué sur les ondes radiophoniques.
L’ancien ministre a, par ailleurs, estimé que l’augmentation des salaires n’améliorera pas le pouvoir d’achat, précisant que dans la situation économique que connaît la Tunisie actuellement, elle provoquera l’inflation et la dépréciation du dinar.