Dans une interview accordée à l’Economiste Maghrébin (Magazine n°627), l’économiste et universitaire Abdelkader Boudriga a fait savoir que le pays s’endette pour financer ses dettes. « Les ressources fiscales ont été, en 2013, de l’ordre de 16 600 MDT, dont 9781 MDT ont été consacrés aux salaires et 5154 MDT à la compensation », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter que les subventions ont augmenté de 270%. « Cette hausse est justifiée par l’augmentation de la consommation », dit-il.
Qu’en est-il de l’emprunt national ? À cette question, M. Boudriga a affirmé qu’en cas d’impossibilité de mobilisation de ressources étrangères, il serait préférable de recourir à l’emprunt national.
Toutefois, M. Boudriga a alerté quant au risque de « credit crunch » (resserrement du crédit), en raison de la réallocation des ressources d’épargne pour le financement de l’Etat.