Ils sont jeunes, moins de 35 ans, et ils ont tout pour réussir dans le monde de la politique. Les leaders de demain seront des jeunes. A l’occasion d’une rencontre entre jeunes dans un cadre unique, un peu comme l’ arène de Carthage, l’organisation des jeunes, qui a vu le jour hier dans la soirée du jeudi 10 août, après trois semaines de travail sous le thème: “tounsi wa nbadel” ( Je suis Tunisien et je suis pour le changement), émanant du parti al Badil ettounsi initié par Mehdi Jomâa.

Et de poursuivre: « Si on garde le même état d’esprit et la même efficacité au sein d’Al badil ettounsi, je crois que le pari d’avoir une organisation forte grâce à la jeunesse peut être réalisé assez rapidement. De ce fait, nous voulons amener notre dynamique ».
Parmi les actions en cours, il nous a rappelé qu’ une action culturelle est réalisée à Sfax, un atelier sur l’orientation universitaire à Sousse, l’idée d’un parlement des jeunes à Tunis pour savoir quelles sont les lois qui peuvent être débattues.
De ce fait, l’organisation qui porte le nom « tounsi wa nbadel » lance un appel aux jeunes qui veulent avoir des réponses, de s’engager en politique, souligne M. Majoul.
« Aujourd’hui, seuls 2.7% des jeunes se disent, selon les les sondages, intéressés à devenir membres dans des partis politiques, » ajoute-t-il.
Les jeunes d’aujourd’hui évoluent dans une société où le taux de chômage est en hausse. Cela dit, en vue de faire face à ces défis, ces jeunes veulent montrer qu’ils sont un fort potentiel de propositions et de suggestions. En somme, ils veulent faire entendre leur voix.
