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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Afrique : la nouvelle course aux infrastructures
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Afrique : la nouvelle course aux infrastructures

Talel Bahoury
2025/12/27 at 9:55 PM
par Talel Bahoury 8 Min Lecture
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Afrique
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Face à l’accélération des investissements en infrastructures en Afrique, plusieurs pays du continent redessinent leurs priorités économiques et ouvrent de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes. Transport, énergies, technologies numériques, logistique ou urbanisme : les grands chantiers engagés du Maroc à l’Afrique du Sud en passant par l’Égypte, le Kenya, ou encore l’Afrique de l’Ouest, créent des besoins croissants en expertise, technologies, services et partenariats. Alors, pour les acteurs tunisiens souhaitant se positionner sur les marchés africains, comprendre cette dynamique – et identifier les pays les plus avancés et les secteurs les plus porteurs – constitue désormais un atout stratégique.

 

Contents
Face à l’accélération des investissements en infrastructures en Afrique, plusieurs pays du continent redessinent leurs priorités économiques et ouvrent de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes. Transport, énergies, technologies numériques, logistique ou urbanisme : les grands chantiers engagés du Maroc à l’Afrique du Sud en passant par l’Égypte, le Kenya, ou encore l’Afrique de l’Ouest, créent des besoins croissants en expertise, technologies, services et partenariats. Alors, pour les acteurs tunisiens souhaitant se positionner sur les marchés africains, comprendre cette dynamique – et identifier les pays les plus avancés et les secteurs les plus porteurs – constitue désormais un atout stratégique.Les locomotives du continentLes pays en forte accélérationLes modernisations plus cibléesUne Afrique à plusieurs vitesses en matière d’infrastructures

Dans un continent en pleine mutation, la modernisation des infrastructures est devenue l’un des principaux leviers de compétitivité et d’attractivité. Routes, ports, énergies, numérique, urbanisme : partout, les États multiplient les chantiers pour accompagner la croissance démographique, attirer les investissements et soutenir l’industrialisation. Mais les avancées restent très contrastées. Certains pays affichent une stratégie globale et intégrée; d’autres accélèrent rapidement. Tandis qu’un troisième groupe progresse par étapes.

Les locomotives du continent

Commençons par ceux considérés comme les locomotives. Le Maroc figure en tête des pays les plus avancés en matière d’infrastructures. En deux décennies, le royaume a bâti l’un des écosystèmes infrastructurels les plus complets d’Afrique, selon les données disponibles : ligne à grande vitesse, ports de rang mondial comme Tanger Med, réseaux routiers modernisés, zones industrielles intégrées et politique énergique dans les renouvelables.

Le pays mise aussi sur la digitalisation des services publics, consolidant un modèle cohérent et lisible qui stimule l’attractivité économique. D’ailleurs, à l’occasion de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (21 décembre – 18 janvier 2026) et surtout les préparatifs de la Coupe du monde 2030, on voit bien les progrès réalisés par le royaume chérifien.

De son côté, l’Égypte mène une transformation d’envergure. Entre la nouvelle capitale administrative, l’extension du métro du Caire, les autoroutes, les projets ferroviaires et le méga-parc solaire de Benban, Le Caire s’appuie sur des investissements massifs pour remodeler ses infrastructures. Les zones économiques du Canal de Suez renforcent cette stratégie, qui vise autant la gestion de la croissance démographique que la montée en puissance industrielle.

Mais ce qui devrait intéresser davantage les entreprises tunisiennes se trouve en Afrique subsaharienne. A commencer par le Kenya qui s’impose comme un pôle régional majeur, combinant avancées logistiques et puissance numérique, comme le confirment plusieurs analystes. Le pays a lancé la modernisation du port de Mombasa, le développement de la ligne ferroviaire SGR, le renforcement des réseaux routiers. « Nairobi consolide sa position de hub en Afrique de l’Est. Son écosystème technologique, déjà parmi les plus dynamiques du continent, et son leadership dans la géothermie complètent cette montée en gamme ».

L’Afrique du Sud, malgré les difficultés d’Eskom et la dégradation de certaines infrastructures, demeure l’une des économies les mieux équipées. Le pays investit dans les énergies renouvelables, réhabilite ses réseaux électriques et continue de renforcer ses capacités portuaires, ferroviaires et numériques, notamment avec la 5G et les data centers.

Les pays en forte accélération

Dans cette configuration, il y a des pays qui avancent rapidement, certains moyennement et d’autres encore lentement. Parmi les pays qui accélèrent, l’Éthiopie qui incarne l’une des progressions les plus rapides du continent. En effet, « le barrage GERD, les zones industrielles modernes et les corridors ferroviaires témoignent d’une volonté claire d’ancrer l’industrialisation dans la durée. Malgré un contexte intérieur parfois fragile, Addis-Abeba avance sur plusieurs fronts ».

De son côté, la Côte d’Ivoire – un pays qui intéressent à plus d’un titre les entreprises tunisiennes – connaît une séquence d’investissements structurants. Métro d’Abidjan, extension du port, nouveaux axes routiers, développement énergétique, extraction minière : le pays consolide sa place de hub logistique et commercial en Afrique de l’Ouest. Le développement de zones industrielles modernes accompagne cette dynamique.

Pas loin de là, on observe la même tendance au Sénégal, où le Train express régional (TER), les autoroutes et les pôles urbains comme Diamniadio transforment l’aménagement du territoire. Le pays renforce également ses infrastructures numériques et énergétiques.

Le Ghana n’est pas en reste, le pays poursuit une montée en puissance régulière, portée par la modernisation du port de Tema, le déploiement de la fibre et des investissements croissants dans l’énergie.

Le Nigeria, lui aussi, malgré des défis persistants, avance par étapes : développement du rail Lagos–Ibadan (environ 157 km), expansion de la zone économique spéciale de Lekki, amélioration des infrastructures numériques et logistiques.

Nous ajouterons la Guinée-Conakry qui, depuis quatre ans, a pris une grande volonté politique pour se doter d’infrastructures dignes de ce nom. Et avec les prochaines élections, présidentielle du 28 décembre et législatives au cours des premiers mois de l’année 2026, cette tendance pourrait s’accélérer : construction d’autres ports en eaux profondes, des routes, mise en place de projets d’énergie renouvelable, construction de barrages hydroélectriques…

Les modernisations plus ciblées

Un troisième groupe avance de manière progressive mais significative. La Tunisie modernise son secteur public à travers la digitalisation, développe des projets d’énergie renouvelable et améliore par étapes ses infrastructures de transport.

Le Rwanda, leader dans la transformation numérique en Afrique, investit dans les villes intelligentes, la fibre optique et une gouvernance technologique avancée.

La Namibie, pour sa part, se positionne sur l’énergie propre, misant sur le solaire et l’hydrogène vert pour bâtir un modèle de développement résilient.

Une Afrique à plusieurs vitesses en matière d’infrastructures

Toutefois, tous les pays n’avancent pas à la même vitesse. En effet, si leurs trajectoires diffèrent, une constante domine tout de même : les infrastructures sont désormais perçues non plus comme un simple outil de service public, mais comme un vecteur essentiel de compétitivité, de souveraineté et d’intégration régionale. Les pays qui combinent modernisation physique (ports, routes, énergie, urbanisme) et modernisation numérique (fibre, 4G/5G, data centers, e-gouvernement) sont ceux qui se positionnent le mieux pour attirer les investissements et soutenir leur croissance.

D’où l’indication pour un certain nombre d’entreprises tunisiennes pour partir à la recherche de marchés porteurs en Afrique… subsaharienne notamment. Et à n’en pas douter, à l’échelle du continent, cette course à l’infrastructure dessine une Afrique en mouvement, où les ambitions se traduisent de plus en plus par des projets concrets et des transformations visibles.

Vous aurez compris qu' »il y a à boire et à manger » (selon une expression camerounaise) en matière de marché en Afrique subsaharienne pour les entreprises tunisiennes. Une chance à saisir!

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MARQUÉE: Afrique, attractivité économique, Infrastructures, Routes
Talel Bahoury 28 décembre 2025
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