La deuxième édition de l’événement « Bourse du Cœur » s’est tenue le jeudi 13 juin 2024 au siège du Conseil Bancaire et Financier (CBF). Cet événement a pour objectif de mobiliser des fonds afin de réhabiliter un foyer qui prend en charge plus de 600 enfants et jeunes en situation précaire. Il est organisé en partenariat avec cette institution financière et la Bourse de Tunis.
La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a affirmé que le rôle social de l’État est renforcé lorsqu’il est appuyé par la responsabilité sociale des institutions financières et économiques.
D’ailleurs, elle a présidé au siège de la Maison du banquier à Tunis la deuxième édition de l’événement « La Bourse du Cœur » organisée par l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS, en collaboration avec le Conseil Bancaire et Financier et la Bourse de Tunis.
Il est important de rappeler que le 5 avril 2023, l’association a signé un accord de partenariat et de coopération avec la Bourse de Tunis, stipulant l’organisation d’une manifestation annuelle à laquelle les sociétés cotées en Bourse participeraient pour soutenir les efforts de l’association en matière de prise en charge des enfants sans soutien.
L’événement a vu la participation de Mohamed Mkadich, président de l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS, de Néji Ghandri, président du Conseil Bancaire et Financier, de Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis, ainsi que des représentants de diverses organisations professionnelles, institutions financières et structures gouvernementales concernées.
Bilel Sahnoun a souligné dans son intervention l’engagement de plusieurs entreprises cotées en Bourse envers des actions de responsabilité sociale.
Néji Ghandri a quant à lui mis en avant le rôle sociétal des banques.
La ministre a insisté sur le fait que l’État tunisien multiplie ses interventions en faveur des groupes vulnérables, soulignant l’importance du rôle actif des institutions financières dans la réalisation du principe de responsabilité sociale pour soutenir les efforts de l’État et de l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS dans la prise en charge des enfants sans soutien familial.
Elle a mentionné que le ministère met en œuvre des programmes conjoints avec des institutions financières, telles que la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque nationale agricole (BNA Bank), pour l’aménagement et l’entretien de plusieurs institutions pour l’enfance, dans le cadre de l’engagement des institutions financières publiques à soutenir la mise en œuvre des politiques sociales nationales.
Elle a ajouté que le ministère s’efforce de promouvoir la responsabilité sociale parmi les institutions financières, louant le sérieux de l’équipe dirigeante de l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS.
Elle a rappelé l’engagement du ministère à augmenter le soutien financier en faveur de l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS dans le cadre d’une convention de partenariat, portant le montant du financement public à 7,5 millions de dinars sur trois ans pour améliorer la prise en charge des enfants sans soutien familial et fournir des conditions appropriées de soins et d’encadrement.
À cette occasion, Amel Belhaj Moussa a supervisé la cérémonie de signature d’une convention de coopération et de partenariat entre l’association tunisienne des Villages d’Enfants SOS et le Conseil Bancaire et Financier.
La deuxième édition de « La Bourse du Cœur » s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises et vise à soutenir le projet de reconstruction du Village d’Enfants SOS de Siliana, en mobilisant des soutiens et des financements pour la reconstruction de ce village.
Le directeur national de l’association, Achraf Saidi, a déclaré que le village de Siliana, construit en 1981, a fourni un soutien à des générations d’enfants sans soutien familial et de familles à faible revenu dans toute la région du nord-ouest. La détérioration de l’infrastructure du village a conduit à son évacuation et à la nécessité de louer des maisons, ce qui limite l’efficacité des services fournis.
Saidi a ajouté que l’association travaille depuis des mois à collecter les fonds nécessaires pour reconstruire l’établissement, dont le coût est estimé à 8 millions de dinars, et cherche aujourd’hui à obtenir des dons auprès des investisseurs et des institutions financières.
