En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Kaïs Saïed ne peut être à la fois au four et au moulin!
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Tunisie : vers 16% de couverture forestière
A ne pas manquer Nation Société
La Cité interdite le 9 juin 2025-Chine
Trois villes, mille histoires, immersion au cœur de la Chine authentique
A ne pas manquer Bien-être Style de vie
bus chinois
152 millions de dinars investis : 189 bus neufs livrés à la TRANSTU
A ne pas manquer Nation Société
UE
30% de surtaxes US sur l’UE, Bruxelles en alerte avant la date fatidique
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Code pénal
ARP : Dialogue avec le ministre de l’Agriculture le 15 juillet
A ne pas manquer Nation Politique
L’IACE relance “SOS Ijraat” le 15 juillet
A ne pas manquer Economie Finance
Ouvriers - GCT
Groupe chimique tunisien : 47 ouvriers de l’usine de Mdhilla 1 régularisés
A ne pas manquer Nation Société
transformation numérique
Hammamet accueille les 2èmes Journées arabes de l’IA et de la Transformation numérique
A ne pas manquer Entreprise Services
bus chinois
Arrivée de 189 nouveaux bus à La Goulette : la TRANSTU renforce sa flotte
A ne pas manquer Entreprise Services
Maroc et la 5G
25 % de la population marocaine devrait accéder à la 5G d’ici 2026
A ne pas manquer Entreprise Maghreb Sciences et technologies
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Kaïs Saïed ne peut être à la fois au four et au moulin!
ChroniquesIdées

Kaïs Saïed ne peut être à la fois au four et au moulin!

Béchir Lakani
2023/12/15 at 11:28 AM
par Béchir Lakani 7 Min Lecture
Partager
Kaïs Saïed
Partager

Lors de l’audience accordée mercredi 13 décembre au chef du gouvernement, Ahmed Hachani, le président de la République Kaïs Saïed, a vivement critiqué le laxisme, le laisser-aller et la lenteur de l’administration tunisienne et de ses services publics. Tout en estimant que leur rendement est « étrange et anormal ».

Il ne se passe pas un jour sans que le président de la République, Kaïs Saïed ne se penche personnellement sur l’un des maux qui rongent notre société. Et quoi de plus urgent que le dossier de l’administration tunisienne et des services publics dont il estime, à juste titre, que leur rendement est « étrange, voire anormal ».

Contents
Lors de l’audience accordée mercredi 13 décembre au chef du gouvernement, Ahmed Hachani, le président de la République Kaïs Saïed, a vivement critiqué le laxisme, le laisser-aller et la lenteur de l’administration tunisienne et de ses services publics. Tout en estimant que leur rendement est « étrange et anormal ».Assainir l’administrationVaudeville kafkaïenEpée de Damoclès

Assainir l’administration

En effet, après avoir demandé au mois d’août dernier  au Premier ministre Ahmed Hachani de préparer un projet de décret « pour assainir l’administration de ceux qui y sont entrés illégalement il y a plus d’une décennie et se sont transformés en obstacles entravant le fonctionnement de l’Etat »; il a récidivé au mois de septembre pour appeler le locataire du palais de la Kasbah à créer des commissions au sein des ministères et des établissements publics. Et ce, afin d’examiner le cas de plusieurs recrutements faits pendant les dernières années sur la base de diplômes falsifiés. C’est dire qu’il y a péril en la demeure.

Revenant à la charge, en recevant M. Hachani, mercredi 13 décembre au Palais de Carthage, Kaïs Saïed a vivement vilipendé le laxisme et le laisser-aller de l’administration tunisienne et des services publics. Et ce, à travers deux exemples édifiants qui retracent le parcours de combattant de deux citoyens lambda face à la machine administrative.

Vaudeville kafkaïen

Parmi les dizaines de plaintes et de doléances que reçoit le Président de la part des citoyens à propos de questions censées être initialement traitées par les autorités compétentes, hélas la plupart du temps jetées à la poubelle, figure celle du refus d’un agent opérant au sein d’une recette des finances de percevoir une créance au profit de l’Etat!

Le deuxième exemple d’abus administratif cité par le chef de l’Etat relève d’un vaudeville, sauf qu’il s’est avéré kafkaïen : il s’agit d’une plainte formée par un citoyen de Zaghouan dans laquelle il précise que l’officier de l’état civil avait oublié de mentionner le genre de sa fille. Sans commentaire.

Six ans plus tard, ajoute le gouverneur de Zaghouan dans son intervention, jeudi 14 décembre sur les ondes de Mosaïque FM, le père, analphabète de son état, voulait inscrire sa fille à l’école primaire. Or, surprise, sur son acte de naissance, il n’y avait aucun identifiant du genre du nouveau né; l’agent d’une mairie dans le Grand Tunis ayant omis de mentionner son sexe lors de la déclaration de naissance en 2016.

Commence alors le cauchemar qu’aura enduré le pauvre bougre : s’étant pourtant prévalu d’un certificat médical officiel délivré par l’hôpital où sa fille vit le jour, il frappa vainement à la porte des départements de l’Education, de la Justice et de la Femme et de la Famille. Il a également sollicité le délégué de la protection de l’enfance de la région qui l’a redirigé vers la justice pour rectifier cette erreur. A bout de force et de patience, il s’est adressé à la présidence de la République, laquelle donna des instructions au Ministère de l’Education afin de débloquer la situation et permettre à la fillette de s’inscrire régulièrement à l’école. Fin de calvaire.

Morale de l’histoire : rien n’a été fait pendant un an pour débloquer la situation. Par un laisser-aller coupable, par la lourdeur pesante de la bureaucratie, par la peur maladive de prendre la décision qui s’imposait d’évidence? Toujours est-il qu’il eût fallu l’intervention de la présidence de la République pour que la fillette prenne le chemin de l’école. Tragique et absurde!

Epée de Damoclès

Faut-il imputer les dysfonctionnements administratifs et le laxisme des agents publics à la terreur excessive que leur inspire le fameux article 96 du Code pénal?

Celui-ci stipule : « Est puni de dix ans d’emprisonnement et d’une amende égale à l’avantage reçu ou le préjudice subi par l’administration, tout fonctionnaire public ou assimilé, tout directeur, membre ou employé d’une collectivité publique locale, d’une association d’intérêt national, d’un établissement public à caractère industriel et commercial, d’une société dans laquelle l’Etat détient directement ou indirectement une part quelconque du capital, ou d’une société appartenant à une collectivité publique locale, chargé de par sa fonction de la vente, l’achat, la fabrication, l’administration ou la garde de biens quelconques, qui use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l’administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l’avantage ou du préjudice précités. »

Une épée de Damoclès au-dessus de la tête de hauts fonctionnaires dont la mission consiste entre autres à prendre des décisions, cet article controversé fera l’objet d’une « refonte » dans les plus brefs délais.

« Certains services offerts aux citoyens ne fonctionnent pas de manière ordinaire, sous prétexte de l’article 96. Cet article sera bientôt révisé afin de ne plus être utilisé comme prétexte », a promis Kaïs Saïed. Il était temps.

Articles en relation

Logement social et emploi : des mesures annoncées par Kaïs Saïed

L’OMS honore Kaïs Saïed pour son engagement en faveur de l’accord mondial sur les pandémies

Tunisie – Le ministère de l’Environnement et l’APAL vont-ils être dissous?

Kaïs Saïed ordonne des mesures urgentes pour protéger le littoral

Attention au mauvais fonctionnement des services publics, avertit Kaïs Saïed

MARQUÉE: Administration tunisienne, Article 96 du Code pénal, assainissement de l’administration, Kaïs Saïed
Béchir Lakani 15 décembre 2023
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent voitures populaires Voitures populaires : une lueur d’espoir enfin?
Article suivant Denzel Washington dans Hannibal Hannibal : le film n’est pas encore sorti qu’il fait couler beaucoup d’encre
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?