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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Il n’est jamais trop tard pour s’éveiller
Analyses

Il n’est jamais trop tard pour s’éveiller

Hédi Mechri
2021/06/13 at 9:00 AM
par Hédi Mechri 8 Min Lecture
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On s’est longtemps interrogé sur les conditions qui font la richesse, la prospérité et la grandeur des nations, mais rarement sur celles qui précipitent leur décadence et leur déchéance. La raison en est fort simple, tant les réponses sont fort contrastées.

Les premières sont investies d’un état d’esprit pionnier et conquérant. Elles ne reculent devant aucun obstacle, ne renoncent pas, n’abdiquent jamais. Elles affichent détermination, volonté, quête de progrès et un désir d’avenir commun et elles ont aussi et surtout un sens développé de l’anticipation : agir pour ne pas avoir à subir. Il suffit, en revanche, de rien, sinon de peu de choses, pour provoquer la décrépitude, le déclin d’un pays, son appauvrissement sans fin et jusqu’à sa descente aux enfers.

Contents
On s’est longtemps interrogé sur les conditions qui font la richesse, la prospérité et la grandeur des nations, mais rarement sur celles qui précipitent leur décadence et leur déchéance. La raison en est fort simple, tant les réponses sont fort contrastées.« Le chemin qui mène vers la paupérisation des nations est tout tracé. Les pays qui l’empruntent ont une étonnante ressemblance »« Pendant dix ans, nous avons bafoué les préceptes de l’économie et tourné en dérision les principes de réalité. On a transgressé tous les interdits, on s’est autorisé tous les excès… »« Nous avons perdu la notion du temps pour n’avoir pas su nous défaire de nos frasques quotidiennes »

Le chemin qui mène vers la paupérisation des nations est tout tracé. Les pays qui l’empruntent ont une étonnante ressemblance. On y retrouve les mêmes signes, les mêmes symptômes : vouloir vivre au-dessus de leurs moyens, mépriser l’effort et se laisser gagner par la mentalité de rentier, vivre au jour le jour, sans but précis, sans vision et sans projet, sinon celui de gagner plus en travaillant le moins possible.

Un individu peut se le permettre, si tant est qu’il puisse vivre aux crochets de ses parents ou de la collectivité. Pas un pays, pas un État qui, tôt ou tard, doivent rendre des comptes et solder, au prix de terribles sanctions, de telles dérives.

Un pays ne peut laisser tomber en déshérence sa production, perdre ses parts de marché, distribuer à tout va les richesses qu’il n’a pas produites et au final, équilibrer indéfiniment ses comptes au moyen de problématiques emprunts. Se délecter du poison de l’endettement, c’est se préparer des jours des plus sombres. Personne n’y échappera : la dette d’aujourd’hui, c’est l’impôt, l’austérité et les sacrifices de demain. Plus qu’un crime, c’est une faute.

« Le chemin qui mène vers la paupérisation des nations est tout tracé. Les pays qui l’empruntent ont une étonnante ressemblance »

L’emprunt n’est pas en cause, quand il est utilisé à bon escient. Il a même une immense vertu, celle d’acheter le temps et de prendre de sérieux raccourcis. Les pays y ont recours à chaque étape de leur développement, pour des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles. Mais ils se gardent d’emprunter des devises … pour payer des fonctionnaires. C’est le signe patent de l’échec du mode de gouvernance publique. Ce genre d’hérésie est banni chez les États dignes de ce nom. Dire que nous avons fait de cette pratique notre principale marque de fabrique.

Pendant dix ans, nous avons bafoué les préceptes de l’économie et tourné en dérision les principes de réalité. On a transgressé tous les interdits, on s’est autorisé tous les excès, comme si le monde nous était redevable. Pour avoir allumé l’étincelle de ce qui aurait dû être le Printemps arabe, mais qui a fini par tourner au cauchemar.

Nous nous sommes outrageusement arrogé tous les droits. Nous avons ignoré jusqu’aux plus élémentaires de nos obligations et nous avons été grisés par la victoire, oubliant au passage qui nous sommes et d’où nous venons.

D’autres que nous ont fait tomber des dictatures autrement plus enracinées et plus nocives que ne l’était la nôtre, sans se laisser aller à des excès jusqu’à en perdre la raison. Ils se sont servis de la démocratie retrouvée, comme d’un tremplin, d’un levier pour libérer les énergies, la créativité, l’investissement, la croissance, pour consolider leur positionnement et parts de marché dans le monde. Et donner plus de chair à l’impératif de justice sociale et d’efficacité économique.

« Pendant dix ans, nous avons bafoué les préceptes de l’économie et tourné en dérision les principes de réalité. On a transgressé tous les interdits, on s’est autorisé tous les excès… »

Leur nouveau statut de « start-up démocratie » leur a valu un capital de sympathie qu’ils ont su exploiter au mieux de l’intérêt de leurs économies. Il a stimulé leur ardeur au travail, en donnant du sens aux idéaux révolutionnaires pour faire tomber murs et barrières et rétablir l’égalité des chances pour tous. Il en fut tout autrement chez nous.  La démocratie a été confisquée et dévoyée, ouvrant ainsi la voie à un déferlement de revendications voulues ou subies, qui a provoqué une terrible saignée dans l’économie et les finances publiques.

Les contestataires se sont arrogé le droit de tout demander et d’obtenir, au besoin en mettant le pays à l’arrêt. On en mesure aujourd’hui les dégâts : déclin industriel, explosion du chômage, hausse du coût de la vie, propagation de la pauvreté, cumul de la dette jusqu’à devenir insoutenable. On ne peut plus emprunter pour rembourser, avec pour seul horizon le spectre du défaut de paiement et on s’est coupé du monde, tout en se donnant l’illusion d’en être le centre.

Les atermoiements, les tensions, les querelles de chapelle, de politique et d’idéologie tuniso-tunisiennes, quoique attisés de l’extérieur, ont paradoxalement scellé notre isolement, en nous enfermant dans une bulle qui a fini par exploser, provoquant ainsi d’énormes dégâts et déchirures dans le tissu économique, social et sociétal.

Nous avons perdu la notion du temps pour n’avoir pas su nous défaire de nos frasques quotidiennes. Et sacrifié l’avenir, sans même avoir prise sur le présent, en faisant du très court-terme notre nouvelle religion.

Nous nous sommes retrouvés dans l’incapacité d’anticiper les mutations technologiques qui ont changé la carte des puissances mondiales et nous n’avons pas su capter les signaux avant-coureurs du nouveau monde que nous n’avons pas vu venir, ni nous préparer pour faire face aux tendances lourdes qui vont impacter la Tunisie à l’horizon 2030 et au-delà.

« Nous avons perdu la notion du temps pour n’avoir pas su nous défaire de nos frasques quotidiennes »

Pour avoir, dix années durant, préféré remonter le cours de l’histoire plutôt que regarder loin devant nous, on plie aujourd’hui sous le poids du présent. Et on a tout lieu de craindre le choc du futur.

Question : comment, dès lors, réinsérer la Tunisie dans la mondialisation revisitée et reconfigurée par la pandémie de Covid-19 ? Comment la positionner dans le nouvel
ordre mondial, avec ses nouvelles chaines de production et de valeur ?

D’être aujourd’hui dans la tourmente ne nous empêche pas, bien au contraire, de nous interroger sur le rôle et la place de la Tunisie dans le nouveau monde qui se dessine. C’est cette question qui constitue le thème central du 22ème Forum annuel de l’Économiste Maghrébin, qui se tiendra les 16 et 17 juin 2021.

Il n’est jamais trop tard pour s’éveiller au monde qui nous submerge et pour s’inventer, au plus fort de la crise, notre futur.

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Hédi Mechri 13 juin 2021
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