L’UTICA signe 31 annexes relatives à l’augmentation salariale dans le secteur privé.
Par ailleurs, la centrale patronale affirme qu’il reste uniquement sept secteurs qui n’ont pas encore signé les annexes. Ces secteurs sont régit par l’intervention de la Caisse de la compensation et des prix administrés.
Dans ce communiqué signé par le président de la Centrale patronale, Samir Majoul, l’UTICA rappelle qu’elle était favorable aux augmentations salariales. Cependant, elle revendique des mesures d’accompagnement et de sauvetage venant de la part de l’Etat. Et ce, afin d’arrêter l’hémorragie des secteurs économiques. L’UTICA appelle à revoir les coûts de production pour arrêter les pertes subies par plusieurs entreprises.
Elle rappelle que le secteur de l’industrie transformationnelle des produits agricoles peine à cause de la hausse du coût de la production et de l’absence de toute stratégie claire pour assurer sa pérennité dans toutes les phases de la production. « Alors que ce secteur est prioritaire dans plusieurs pays, le système de production en Tunisie demeure marginalisé et guetté par le spectre de la faillite. » La centrale patronale évoque les risques liés à l’activité des spéculateurs et des contrebandiers.
Sur un autre volet, l’UTICA fait savoir que la hausse continuelle des prix empêchera les chefs d’entreprises d’honorer leurs engagements qui portent sur les augmentations salariales.
Enfin, elle indique que ce sujet ne doit pas se transformer en objet de conflit avec l’UGTT. Il s’agit d’un sujet qui doit faire l’objet de concertation et de consensus. Car rappelons que l’UGTT a affirmé la possibilité d’une grève dans les secteurs dont les annexes n’ont pas été signées. Elle pourrait avoir lieu le 12 avril 2019.