“Il ne suffit pas seulement de réformer, mais aussi débureaucratiser l’administration tunisienne”, a déclaré Zied Ladhari, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, à leconomistemaghrebin.com.
Il a affirmé dans ce contexte: “Notre démarche est de débureaucratiser davantage l’administration tunisienne pour apporter plus d’appui aux investisseurs. Une chose importante sur laquelle nous allons travailler, à savoir l’amélioration de l’environnement des affaires. Autrement dit, mieux offrir climat des affaires plus attractif et plus compétitif”.
Selon lui, la priorité des priorités est celle de faciliter les procédures administratives aux investisseurs nationaux et étrangers. Il ajoute: “Il y a procédures qui freinent l’investissement privé. Et c’est la raison pour laquelle nous devons mettre en place des réformes administratives”.
Et de poursuivre: “L’investissement a une énorme responsabilité pour faire réussir la transition démocratique. D’ailleurs, la transition politique ne peut être réussie qu’avec le succès à la fois de la transition économique et sociale”. Il a, également, soulevé que “Plus on crée de la richesse et de la valeur ajoutée, plus le monde des affaires s’agrandit”.
De ce fait, M Ladhari a précisé: “Les chefs d’entreprises ont un rôle sociétal et global, et ce, en offrant des opportunités aux jeunes et au développement régional. Ce qui est tout de même important sur le plan économique et sur la stabilité de la région. La Tunisie maintient toute sa compétitivité et son attractivité”.
Il a rappelé qu’un vrai programme de réformes est aujourd’hui mis sur la table. “Ce programme doit aboutir à un vrai assainissement de l’environnement des affaires, à la stimulation de la croissance dans les secteurs à forte valeur ajoutée et à une meilleure inclusion sociale basée sur le principe de ciblage”, conclut-il.