En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Turquie – Maghreb : opération séduction…
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
GAFI
La Tunisie va-t-elle « réintégrer » la liste grise du GAFI?
A ne pas manquer Economie Finance
Besoins de liquidité des banques
Financement des PME : l’article 412-3 toujours en attente de son décret d’application
A ne pas manquer Conjoncture Economie
risques de chômage aux USA
États-Unis : les tarifs douaniers de Trump menacent de raviver inflation et chômage
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Dette
Le service de la dette locale frôle les 3 332 MTND en juin 2025
A la une Analyses Idées
chute du gouvernement
Pays-Bas : l’immigration fait chuter le gouvernement
A ne pas manquer Monde
Volkswagen
Volkswagen : 20 000 départs volontaires actés
A ne pas manquer International Monde
dissolution de la société des services
Kaïs Saïed dissout la Société des services de télécommunications 
A ne pas manquer Nation Politique
exemptions tarifaires
Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certaines importations chinoises
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Arabie saoudite
JP Morgan anticipe une levée de 12,6 milliards $ en obligations par l’Arabie saoudite d’ici 2025
A ne pas manquer Economie Finance
Le président finlandais invité à effectuer une visite officielle en Tunisie
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Monde > Turquie – Maghreb : opération séduction…
Monde

Turquie – Maghreb : opération séduction…

Nadia Dejoui
2017/10/24 at 11:57 AM
par Nadia Dejoui 8 Min Lecture
Partager
Partager

Rêve et ambition, la Turquie figure parmi les vingt premiers pays les plus riches du monde et le 2ème dans le classement des aides humanitaires réalisées en 2016. Il est clair que la Turquie a su relever aussi bien les défis que les enjeux. A l’origine, la botte secrète de cette réussite, un seul nom, que tous les responsables turcs évoquent, celui de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur et premier président de la République Turque (1923-1938), qui avait pour devise : « paix dans la patrie et paix dans le monde ».

Le fondateur de la Turquie moderne a su inculquer à son peuple la culture du travail, la créativité et l’innovation. Ces enseignements ont porté leurs fruits. Aujourd’hui la Turquie  peut se vanter d’avoir une croissance durable de plus de 5% ( 5.6%)  par an et un PIB qui a plus que triplé jusqu’à atteindre 875 millions de dollars. 

En somme, grâce à la stabilité politique, malgré une tentative de coup d’Etat avorté le 15 juillet 2016, le développement économique était au rendez-vous. Les coups d’Etat sont récurrents aux dires du premier conseiller du chef du gouvernement, Mehmet Akaeca.

Il déclare à ce propos : « La Turquie a ainsi connu une série de tentatives de putsch tous les dix ans, et ce, depuis 1960, 1971, 1980 ». Mais depuis l’arrivée du parti AKP ( Parti de la justice et du développement en 2001), de Recep Tayyip Erdogan, actuel chef du gouvernement, l’institution militaire a perdu son pouvoir de mainmise.

« En effet, la succession de gouvernements de coalition était à l’origine de fréquentes crises politiques, mais avec le gouvernement de l’AKP, arrivé  au pouvoir  par les urnes et non pas suite à un coup d’Etat – une première dans l’histoire de la Turquie – s’est concrétisée une certaine stabilité politique ”, nous a affirmé Afif Demirikiran, vice-président des affaires étrangères au sein du parti AKP, au siège du parti à Ankara,  lors d’une rencontre entre les journalistes du Maghreb ( Tunisie-Algérie-le Maroc).

Un an plus tard, ce nouveau parti connaît une première victoire aux élections législatives.  Ainsi  Recep Tayyip Erdogan, qui était à l’époque Premier ministre, a multiplié les promesses de libéralisation et misé sur les  réformes économiques.  Et depuis ce temps là, la Turquie s’est  modernisée.

Selon Afif Demirikiran, le modèle turc a réussi grâce à un parti fort, avec une participation de 4 partis de l’opposition. Cela prouve, précise-t-il, que pour réussir il n’est pas nécessaire d’avoir un grand nombre de partis politiques.

Qu’en est-il de l’opposition?

Les partis d’opposition sont limités et encadrés. Voilà que le parti laïc prokurde HDP (Parti démocratique des peuples) vient de  désigner sa nouvelle coprésidente la semaine passée Serpil Kemalbay qui a succédé  à Figen Yüksekdag,  privée de son siège au Parlement après son inculpation  pour “propagande terroriste avec les Kurdes”, affirme-t-il.

Afif Demirikiran soutient que « la politique colonialiste de l’Occident doit changer ». Il a rappelé une citation d’un homme d’Etat africain qui avait dit  » Quand les Occidentaux sont arrivés, ils ont amené l’Evangile et nous avions la terre. Aujourd’hui, les choses ont changé, nous avons conservé l’Evangile mais ils ont occupé nos terres ».  Ce discours anti-occidental est devenu récurrent depuis la non-adhésion de la Turquie à l’UE.

23 milliards de dollars de dette remboursés en 4 ans

“À notre arrivée, l’endettement du pays s’élevait  à 23 milliards de dollars. Cette dette a été remboursée en l’espace de quatre ans ». En poursuivant: « Aujourd’hui, on dit aux bailleurs de fonds  “Si vous avez besoin d’argent, venez qu’on vous en prête”, souligne le responsable de l’AKP  en évoquant  la nostalgie de l’Empire ottoman : « Ce sont nos ancêtres et nous les respectons ». 

La lutte contre le terrorisme

Il a répondu: « Daech est une création de l’Occident pour affaiblir les Etats économiquement émergents. La menace terroriste concerne le monde entier, il faut rester vigilant ».

Les élections 2019 en Turquie

En 2019, il y aura des élections présidentielles et législatives ( le mois de novembre). Après le référendum, les Turcs ont répondu favorablement à un changement de régime pro-présidentiel.  Erdogan  sera le seul candidat aux élections de 2019, qu’en est-il de l’opposition? Aucune réponse à cette question.

Pour l’heure, les enjeux géostratégiques de la Turquie ont bien évolué : le rapprochement avec la Russie et l’Iran se précise de plus en plus. En pleine crise avec la guerre des visas avec les Etats Unis, la non-adhésion à l’UE font en sorte que les intérêts des Turcs ont changé. Il en va de même des relations diplomatiques avec les pays du Maghreb dont la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. La Turquie a joué un rôle important dans les années 70, 80 où elle était largement présente en Libye dans le secteur de la construction. Cela dit, le dossier libyen refait surface lors des rencontres avec les différents intervenants turcs où chacun voit que la solution en Libye doit être gérée entre  libyens sans aucune ingérence étrangère. Mais pour le cas de la Tunisie, elle est d’ordre économique. Rappelons que le déficit de notre balance  commerciale avec la Turquie est de l’ordre de 1.482 millions de dinars.

La stratégie de coopération entre la Turquie et la Tunisie ?

« Beaucoup de projets en place dont  l’industrie des engrais. La Tunisie se dote d’un grand potentiel, il y aura certes une coopération à ce niveau, mais pour les autres, tout dépend de la conjoncture », nous précise,Fuat Tosyali, vice-président de l’Office des relations économiques étrangères (DEIK), tout en ajoutant: “ Entre la Tunisie et la Turquie, nous disposons la même culture, et pour le secteur privé tout dépend des intérêts de chacun ».

Et de poursuivre : « J’ai été en Tunisie il y a 25 ans, nous n’avons aucune image négative en ce qui concerne la Tunisie, idem pour le Maroc et  l’Algérie. Personnellement, j’aime beaucoup la Tunisie et j’ai de bons souvenirs. Il s’agit simplement d’une équation économique, il suffit d’avoir de la patience. Nous n’avons aucune divergence de point de vue politique. Quant à l’investissement, tout dépend de la conjoncture. Tout comme nous insistons à ce qu’il y ait un partenariat  win-win et c’est au gouvernement tunisien de préparer un terrain propice et renforcer davantage nos relations”.

La Turquie, qui aspire à être une puissance mondiale, s’est dotée d’une agence de coopération technique humanitaire comme l’AFAD, à travers laquelle l‘aide humanitaire extérieure a atteint cette année 4 milliards de dollars contre 3.2 milliards de dollars en 2016 et  2,2 milliards de dollars en 2015. 

Articles en relation

La province touristique turque de Mugla frappée par un séisme de magnitude 5,8

La semaine mondiale de la gastronomie turque : un voyage des saveurs à ne pas manquer

Augmentation de 2,5% de la production industrielle de la Turquie 

Turquie : légère baisse de l’inflation en avril 

Türkiye : déjà plus de 8,8 millions de visiteurs pour 9,5 milliards $ de recettes

MARQUÉE: AKP, Enjeux, Turquie
Nadia Dejoui 24 octobre 2017
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Ressources humaines : Najla Chérif Hamdi, élue présidente de l’APRH
Article suivant Hôtellerie : 2018 sera une année charnière
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?