En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: L’administrateur de société à l’ère des mutations accélérées : défis et adaptations
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
finances
Excédent budgétaire de 2 078,5 MDT à fin mars 2025
A ne pas manquer Economie Finance
Les villes d'Ain Jaloula (gouvernorat de Kairouan), Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte), Saned (gouvernorat de Gafsa), Bir Lahmer (gouvernorat de Tatatouine) et Lamta (gouvernorat de Monastir) ont été désignées, lundi 14 juillet, comme les villes la plus propres à l'échelle nationale pour l'année 2025.
Voici les villes les plus propres de la Tunisie
A ne pas manquer Economie Environnement
L’Assemblée des représentants du peuple a pris part à la 50ᵉ session annuelle de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), tenue à Paris du 9 au 13 juillet 2025.
L’ARP à la 50e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
A ne pas manquer Nation Politique
Il a ajouté que son département œuvre à promouvoir le rendement scolaire dans les écoles, les collèges et les lycées, afin de l'adapter aux normes pédagogiques et organisationnelles dans tous les établissements éducatifs pilotes.
On peut accéder aux lycées et collèges pilotes avec 14 de moyenne
A ne pas manquer Nation Politique
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, ce jeudi à partir de 10h, une séance plénière pour poursuivre l’examen du projet de loi de clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021.
Logement social : Initiative parlementaire pour 1400 quartiers anarchiques
A ne pas manquer Nation Société
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Conjoncture > L’administrateur de société à l’ère des mutations accélérées : défis et adaptations
A ne pas manquerConjonctureEconomie

L’administrateur de société à l’ère des mutations accélérées : défis et adaptations

Hamza Marzouk
2025/06/11 at 5:22 PM
par Hamza Marzouk 8 Min Lecture
Partager
Partager

Dans un monde en perpétuelle mutation, où les transformations s’opèrent simultanément sur tous les fronts à une vitesse vertigineuse, le rôle de l’administrateur de société connaît une révolution profonde. C’est dans ce contexte que s’est déroulé le panel « L’administrateur de société face aux mutations nationales et aux changements stratégiques », tenu à l’occasion de la Journée annuelle des administratrices et administrateurs (ITA), le 11 juin 2025 à Tunis.

Cyrine Sanchou, modératrice du panel et CEO de TND Consulting, a planté le décor en soulignant la particularité de notre époque : « Ce qui est particulier en ce moment, c’est que les transformations s’opèrent sur différents fronts en parallèle et à une vitesse qui est parfois déconcertante, même pour les experts ». Cette observation trouve un écho saisissant dans l’exemple de l’intelligence artificielle générative, où même les spécialistes peuvent se retrouver dépassés par les évolutions en l’espace d’une semaine de vacances.

Les défis auxquels font face les entreprises aujourd’hui sont multiples et interconnectés : numérisation accélérée, pression ESG croissante, fragmentation politique des marchés, tensions réglementaires paradoxales entre régulation renforcée et déréglementation, sans oublier la pression sociétale amplifiée par les réseaux sociaux. Dans ce contexte, les responsabilités des administrateurs deviennent cruciales : lucidité stratégique, vigilance éthique, discernement technologique et, avant tout, courage décisionnel.

Les compétences indispensables, selon Éric Pichet

Le Pr Éric Pichet à Kedge Business School a d’emblée souligné une transformation souvent oubliée mais fondamentale : le changement climatique. « Je pense quand même que la transformation climatique qu’on est en train de vivre aura également des conséquences très importantes », a-t-il rappelé, regrettant que cette dimension soit parfois occultée par les enjeux géopolitiques et technologiques.

Selon lui, au-delà des trois compétences traditionnelles – gestion, droit et comptabilité -, c’est la culture générale qui devient l’atout maître de l’administrateur moderne. « Ne vous focalisez pas trop sur l’aspect technique de votre métier parce qu’administrateur c’est un métier », insiste-t-il, rappelant l’évolution spectaculaire de cette fonction depuis les années ’90, époque où « il n’était pas d’usage qu’un administrateur pose des questions au conseil d’administration ».

Sa prescription est claire : lecture quotidienne d’un journal généraliste et d’un quotidien économique, complétée par un magazine international hebdomadaire. Cette discipline permet de « comprendre le monde dans lequel on évolue » et de développer cette pensée complexe indispensable pour naviguer dans la complexité contemporaine.

L’évolution structurelle du rôle, selon Moez Miaoui

Moez Miaoui, représentant de l’IFC (groupe Banque mondiale), a apporté une perspective historique éclairante sur l’évolution du métier d’administrateur. « Les crises et les scandales ont apporté ce changement fondamental et drastique du rôle de l’administrateur », explique-t-il, soulignant comment les régulateurs, poussés par l’opinion publique, ont progressivement renforcé les exigences.

Sa grille d’analyse repose sur trois piliers : les règlements et outils, la composition des conseils avec les compétences et la diversité nécessaires, et enfin la structuration avec les comités et les mécanismes de reporting. Si les deux premiers aspects évoluent positivement, c’est la structuration qui demeure le défi majeur, nécessitant « une sorte de maturation et de maturité » pour s’adapter aux contraintes externes.

Un constat préoccupant émerge de ses études : malgré l’ampleur des défis géostratégiques, la moitié des conseils d’administration ne les considèrent pas comme prioritaires, et 25% estiment que ce n’est pas du tout un sujet. Cette déconnexion entre les enjeux réels et la perception des administrateurs révèle un gap important dans l’efficience de nombreux conseils.

Sur la question cruciale de l’ESG, Miaoui propose une approche pragmatique en distinguant clairement RSE et ESG : « Pour nous, l’ESG est une thématique de risque. Cela représente des risques fondamentaux de l’entreprise ». Cette perspective permet d’éviter l’écueil de la simple conformité réglementaire pour faire de l’ESG un véritable outil de gestion des risques, intimement lié à la stratégie d’entreprise.

La révolution technologique, selon Alexandre Grux

Alexandre Grux, CPO de DiliTrust, a apporté un éclairage particulièrement pertinent sur les enjeux technologiques. Sa philosophie est pragmatique : « Il s’agit d’avoir une culture générale de ces technologies qui nous impactent particulièrement. Il ne s’agit pas de devenir physicien ou mécanicien, mais plutôt de comprendre ce qui est en train de se passer ».

L’évolution est fulgurante : depuis 2022, près de 90 modèles de langage (LLM) sont apparus, dont 50% proviennent de Chine. Cette révolution se distingue par son accessibilité universelle : « Cette IA-là est accessible à tous, elle est gratuite. On peut utiliser par exemple ChatGPT gratuitement, de vos enfants à vos parents ».

Pour Grux, l’administrateur doit d’abord être utilisateur pour comprendre les enjeux. Cette technologie pose des questions fondamentales de gouvernance : « Qui est responsable des décisions prises par l’IA utilisée par vos collaborateurs ? Est-ce que c’est les administrateurs, vos collaborateurs ou l’éditeur de la technologie ? ».

Les nouveaux enjeux géopolitiques, selon Karim Ben Kahla

PR Karim Ben Kahla, universitaire, a dressé un tableau sombre mais réaliste des défis géopolitiques contemporains. Il pointe trois problématiques majeures pour la Tunisie : l’absence de vision géopolitique claire malgré son caractère extraverti, le manque de compétences spécialisées en recherche géopolitique et l’isolement des entreprises face à ces enjeux.

Sa réflexion sur l’effondrement des mythes fondateurs est particulièrement frappante : après Hiroshima qui a remis en question le progrès par la science, les événements actuels au Moyen-Orient marquent, selon lui, l’effondrement du mythe du progrès par le droit international. Cette crise impacte directement la gouvernance d’entreprise, fondée sur l’idée de gestion par la loi et les normes.

Ses recommandations sont claires : développer une « pensée complexe » qui transcende l’expertise financière, créer de nouveaux comités spécialisés dans les grandes entreprises, et intégrer de nouveaux principes comme la résilience, la précaution élargie et l’autonomie stratégique.

Les dilemmes concrets de l’administrateur

Ben Kahla a également partagé une réflexion personnelle profonde sur les dilemmes quotidiens de l’administrateur indépendant. Premier dilemme : celui de la confiance, du contrôle et de la prudence, qu’il qualifie de « travail artistique ». Deuxième dilemme : celui de la prise de parole, entre indépendance critique et cohésion d’équipe. Troisième dilemme : la bonne distance entre implication opérationnelle et recul stratégique. Quatrième dilemme : l’articulation entre responsabilité individuelle et collective. Enfin, le défi ultime de l’indépendance véritable, non seulement vis-à-vis des parties prenantes, mais du système lui-même.

 

Articles en relation

Excédent budgétaire de 2 078,5 MDT à fin mars 2025

Voici les villes les plus propres de la Tunisie

L’ARP à la 50e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

On peut accéder aux lycées et collèges pilotes avec 14 de moyenne

Logement social : Initiative parlementaire pour 1400 quartiers anarchiques

Hamza Marzouk 11 juin 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent La croissance mondiale pourrait toutefois rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies réussissaient à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique et la volatilité financière. Croissance mondiale au plus bas depuis 2008 hors récessions
Article suivant La croissance dans la région MENA devrait s’accélérer, atteignant 2,7 % en 2025, avant de se renforcer davantage pour atteindre 3,7 % en 2026 et 4,1 % en 2027. Croissance MENA prévue à 2,7 % en 2025 à MENA
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?