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En lisant: Eclairages – Les effets contre-productifs des taux d’intérêt réels élevés en Tunisie 
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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Eclairages – Les effets contre-productifs des taux d’intérêt réels élevés en Tunisie 
A la uneAnalysesIdées

Eclairages – Les effets contre-productifs des taux d’intérêt réels élevés en Tunisie 

Tahar El Almi
2025/06/04 at 11:21 AM
par Tahar El Almi 6 Min Lecture
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taux d'intérêt réels
Banque centrale de Tunisie
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Les taux d’intérêt réels positifs élevés (taux d’intérêt moins taux d’inflation), souvent instaurés pour lutter contre l’inflation, peuvent engendrer des conséquences néfastes tant pour l’État tunisien que pour les entreprises et les consommateurs. En Tunisie, comme dans d’autres économies, les défis liés à ces taux élevés sont multiples et préoccupants.  

Contents
Les taux d’intérêt réels positifs élevés (taux d’intérêt moins taux d’inflation), souvent instaurés pour lutter contre l’inflation, peuvent engendrer des conséquences néfastes tant pour l’État tunisien que pour les entreprises et les consommateurs. En Tunisie, comme dans d’autres économies, les défis liés à ces taux élevés sont multiples et préoccupants.  La spirale inflationniste et ses conséquencesUne augmentation de l’offre : une solution idéaleLes obstacles à l’investissementLes enjeux de la demande incompressibleLe contre-sens des dirigeants

La spirale inflationniste et ses conséquences

La récente flambée des prix des produits alimentaires en Tunisie a été causée par un déséquilibre entre l’offre de biens et services et une demande solvable. Ce qui a conduit à une spirale inflationniste. Nous avons constaté que pour sortir de cette spirale, il existe principalement deux voies.

La première implique une destruction de la demande, souvent provoquée par l’insolvabilité croissante des consommateurs incapables de faire face à des prix en hausse. La seconde, plus souhaitable, consisterait à augmenter l’offre pour stabiliser les prix.

La voie de la destruction de la demande est particulièrement douloureuse. Les consommateurs, déjà affectés par une baisse de leur pouvoir d’achat, voient leurs économies se réduire. Les ajustements des salaires observés, bien qu’ils aient apporté un répit temporaire, se révèlent insuffisants face à une inflation persistante. En effet, les salaires « s’ajustent », mais la rapidité des hausses de prix érode leur pouvoir d’achat.

Une augmentation de l’offre : une solution idéale

À l’inverse, la solution permettant d’augmenter l’offre serait bénéfique pour tous les acteurs économiques. Si l’économie tunisienne pouvait accroître sa production, elle bénéficierait d’un cercle vertueux : plus de production engendrerait plus d’emplois. Ce qui stimulerait la consommation et stabiliserait les prix. Dans un tel scénario, tous les acteurs, des travailleurs aux épargnants, en passant par les entrepreneurs, en sortiraient gagnants.

Cependant, cette augmentation de l’offre ne peut se réaliser sans investissements. Malheureusement, la politique monétaire actuelle, marquée par des taux d’intérêt élevés, décourage ces investissements productifs. Les entreprises hésitent à investir dans de nouveaux projets, par crainte de ne pas atteindre un rendement suffisant pour couvrir le coût de l’argent.

Les obstacles à l’investissement

Les taux d’intérêt élevés ont un impact sur le paysage de l’investissement en Tunisie. En offrant des rendements sur les placements sans risque supérieurs à ceux de nombreux projets industriels, les institutions financières découragent l’innovation et l’investissement. Par exemple, il est peu attrayant pour un entrepreneur de développer une nouvelle chaîne de production avec un retour sur investissement modeste de 4 % quand il peut placer ses fonds dans des obligations d’État offrant 6 %.

Cette situation crée alors un paradoxe : alors que les taux élevés sont censés stabiliser l’économie, ils finissent par l’étouffer. La capacité d’investissement des entreprises et des ménages est limitée, ce qui freine la croissance économique. Selon certaines analyses, des taux d’intérêt réels élevés pourraient contribuer à une contraction significative du PIB tunisien. Cela se traduit par une réduction de la production de richesses, affectant ainsi le niveau de vie des citoyens, même si cela reste masqué par la hausse globale nominale du PIB à cause de l’inflation.

Les enjeux de la demande incompressible

Traditionnellement, les banques centrales ont utilisé la hausse des taux d’intérêt pour tempérer une demande jugée trop forte. Cependant, en Tunisie, la situation est différente. Si l’offre est insuffisante et que la demande est incompressible, la stratégie des taux réels positifs élevés devient totalement inadaptée. En réalité, l’économie tunisienne ne se trouve pas dans une phase d’euphorie irrationnelle nécessitant une intervention pour la freiner.

Depuis plusieurs années, la croissance du PIB est restée faible, avec des augmentations marginales. Les entreprises et les ménages ont déjà réduit leurs dépenses et optimisé leurs budgets, rendant ainsi difficile toute destruction de la demande sans conséquences douloureuses.

Le contre-sens des dirigeants

La hausse des taux d’intérêt est souvent perçue comme une manière de « taxer l’investissement ». Cela rend difficile la mise en œuvre de projets, même ceux qui pourraient être bénéfiques pour l’économie tunisienne. Nos dirigeants espèrent équilibrer l’offre et la demande en freinant l’initiative économique, une approche qui se révèle inefficace.

En somme, les taux d’intérêt réels élevés en Tunisie posent un défi majeur à la croissance économique. En décourageant l’investissement et en aggravant l’inflation, ces politiques nuisent à la fois aux entreprises et aux consommateurs.

Les dirigeants tunisiens ne devraient-ils pas prendre conscience de ces dynamiques afin de mettre en place des mesures qui favorisent réellement la relance économique sans freiner l’innovation et l’investissement?

Une approche plus équilibrée, qui tiendrait compte des réalités économiques, ne pourrait-elle pas permettre à la Tunisie de sortir de cette impasse et de favoriser une relance inclusive pour tous?

===============================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tahar El Almi 4 juin 2025
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