Que restera-t-il de la création du Département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE) et de sa gestion confiée à Elon Musk ?
La création de ce ministère par Donald Trump avait – ou a – pour ambition de « réduire les dépenses publiques et moderniser l’administration fédérale ».
Quatre mois après l’arrivée du milliardaire américano-sud-africain à la tête dudit ministère, il a annoncé, dimanche 25 mai, qu’il quitterait le département pour retourner à ses affaires. Sa démission prendra effet le 30 courant.
Comme le rappellent plusieurs médias américains, l’implication de Musk a été marquée par « des controverses, notamment des licenciements massifs de fonctionnaires et des critiques concernant la transparence et la constitutionnalité de l’initiative ».
D’ailleurs, en février 2025, environ un tiers du personnel du DOGE a démissionné en raison de désaccords éthiques et professionnels, écrit le New York Post.
Sur le plan comptable et financier, le bilan de Musk reste modeste, étant donné que l’objectif était de faire économiser au budget fédéral pas moins de 200 milliards de dollars. Mais selon les chiffres disponibles, on est loin du compte, puisque seuls 90 milliards de dollars ont été “économisés“.
Et sur le plan humain, des milliers de personnes ont perdu leur emploi à la suite des décisions prises par le DOGE sous la houlette de Musk. Ce qui fait de lui l’homme le plus impopulaire de l’administration américaine.
Toutefois, Elon Musk demeurera « une figure influente dans les cercles politiques américains, continuant à conseiller sur des sujets tels que l’intelligence artificielle et la réforme gouvernementale », ajoute pour sa part Business Insider.