En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: ECLAIRAGES – Pétrole au plus bas… Une bouffée d’oxygène 
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Le nom de Mehdi Ben Gharbia apparaît dans le dossier en raison d’un lien professionnel avec la victime, Rahma Lahmar. En effet, cette dernière était employée dans l’une de ses sociétés.
Dossier Rahma Lahmar : 31 inculpations pour viol, homicide et falsification d’éléments de preuve
A ne pas manquer Nation Société
Les superficies cultivées en fruits à noyau ont atteint 197,5 mille ha contre 201,8 mille ha, au cours de la saison écoulée, enregistrant, ainsi, une baisse de 2,1%, ajoute la même source.
La récolte des fruits d’été à noyaux estimée à 251 000 tonnes
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
aéroport de Monastir
Décollage du premier vol des pèlerins de l’aéroport de Monastir vers Médine
A ne pas manquer Nation Société
Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations fraternelles et de la coopération bilatérale entre la Tunisie et le Qatar.
Mohamed Ali Nafti en visite lundi 19 mai au Qatar
A ne pas manquer Nation Politique
Ferjani a émis trois propositions pratiques en vue de promouvoir les systèmes de santé en Afrique à savoir : la création d'un fonds Africain de solidarité en matière de santé, le lancement de pôles régionaux pour la modernisation, et l'innovation, et l'usage du numérique et de l'intelligence artificielle pour fournir les soins à distance, en particulier dans les zones éloignées.
Genève: Mustapha Ferjani plaide pour un fonds africain de santé
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > ECLAIRAGES – Pétrole au plus bas… Une bouffée d’oxygène 
A la uneAnalysesIdées

ECLAIRAGES – Pétrole au plus bas… Une bouffée d’oxygène 

Tahar El Almi
2025/04/21 at 6:58 PM
par Tahar El Almi 7 Min Lecture
Partager
pétrole
Partager

Alors que le baril de pétrole chute à son plus bas niveau depuis 2021, la Tunisie pourrait bénéficier d’un allègement temporaire de sa facture énergétique. Mais cette baisse, nourrie par des tensions commerciales et un excès d’offre sur les marchés, est-elle durable? Et surtout, comment transformer cette conjoncture favorable en levier stratégique pour un pays dépendant des importations d’hydrocarbures? Décryptage.

Le pétrole au plus bas depuis 2021 : une aubaine conjoncturelle pour la Tunisie, mais jusqu’à quand?

Depuis quelques semaines, les marchés pétroliers connaissent une véritable onde de choc. Le prix du baril de pétrole brut, en particulier le WTI américain, est tombé autour de 60,9 dollars, un niveau inédit depuis le printemps 2021. En l’espace de deux semaines, ce sont plus de 15 % de valeur qui se sont évaporés. Cette baisse, largement alimentée par des facteurs géopolitiques et économiques mondiaux, suscite de nombreuses interrogations : est-elle durable? Et surtout, que signifie-t-elle pour un pays comme la Tunisie, largement dépendant des importations énergétiques?

Contents
Alors que le baril de pétrole chute à son plus bas niveau depuis 2021, la Tunisie pourrait bénéficier d’un allègement temporaire de sa facture énergétique. Mais cette baisse, nourrie par des tensions commerciales et un excès d’offre sur les marchés, est-elle durable? Et surtout, comment transformer cette conjoncture favorable en levier stratégique pour un pays dépendant des importations d’hydrocarbures? Décryptage.Le pétrole au plus bas depuis 2021 : une aubaine conjoncturelle pour la Tunisie, mais jusqu’à quand?Une conjonction de facteurs défavorables pour les producteursLa Tunisie : bénéficiaire indirecte, mais avec des marges étroitesDes effets macroéconomiques contrastésUn environnement géopolitique mouvant et incertainEt pour la Tunisie, quelle stratégie énergétique?

Une conjonction de facteurs défavorables pour les producteurs

À l’origine de cette baisse, deux dynamiques principales. La première tient à l’escalade commerciale entre les États-Unis et la Chine. La décision de l’administration Trump d’augmenter significativement les droits de douane sur des produits chinois essentiels a ravivé les craintes d’un ralentissement de la croissance mondiale.

Dans un contexte où les tensions commerciales freinent les échanges et l’investissement, la demande mondiale en énergie recule. Or, le pétrole étant l’un des principaux baromètres de l’activité économique, la moindre contraction de la demande exerce une pression immédiate sur les cours.

La deuxième dynamique concerne l’offre. Les pays de l’OPEP+, emmenés par l’Arabie saoudite et la Russie, ont décidé d’augmenter plus rapidement leur production, injectant sur le marché quelque 411 000 barils supplémentaires par jour. Une décision motivée par la volonté de préserver leurs parts de marché mais qui, combinée à une demande stagnante, a créé une situation de surabondance.

La Tunisie : bénéficiaire indirecte, mais avec des marges étroites

Pour la Tunisie, importateur net d’hydrocarbures, cette baisse des prix du pétrole constitue, à court terme, une opportunité. En effet, le coût de la facture énergétique pourrait diminuer sensiblement dans les mois à venir. Cela permettrait de desserrer l’étau sur les finances publiques, fortement sollicitées par la compensation des prix des carburants et de l’électricité.

Selon les dernières données disponibles, la facture énergétique de la Tunisie dépasse les 10 milliards de dinars par an. Une baisse de 15 % du prix du baril pourrait générer plusieurs centaines de millions de dinars d’économies. A condition que cette baisse soit durable et que le taux de change dinar/dollar reste relativement stable.

Mais cette aubaine reste partielle. Le gouvernement tunisien pratique une politique d’ajustement graduel des prix à la pompe, révisés chaque mois. Il pourrait donc choisir de ne pas répercuter intégralement la baisse sur les consommateurs et utiliser cet espace pour réduire les subventions ou contenir le déficit budgétaire.

Des effets macroéconomiques contrastés

Outre l’impact budgétaire, une baisse durable du prix du pétrole pourrait également atténuer certaines pressions inflationnistes. En réduisant les coûts de production et de transport, elle pourrait se traduire, à terme, par une stabilisation des prix à la consommation, dans un contexte où l’inflation reste élevée (5,9 % en glissement annuel). Cela offrirait une respiration bienvenue au pouvoir d’achat, sans toutefois compenser totalement les hausses subies depuis 2022.

Sur le plan de la balance des paiements, une diminution de la facture énergétique pourrait également alléger le déficit commercial et limiter la pression sur les réserves en devises, en particulier dans un contexte où la Tunisie peine à mobiliser des financements extérieurs massifs.

Un environnement géopolitique mouvant et incertain

Il serait toutefois imprudent de miser sur une poursuite linéaire de cette tendance baissière. Deux dossiers majeurs pourraient rebattre les cartes dans les mois à venir : la relance du dialogue sur le nucléaire iranien, qui pourrait conduire à une levée des sanctions et à un retour du pétrole iranien sur le marché.

Par ailleurs, un baril durablement bas fragilise de nombreux pays producteurs, y compris dans notre voisinage. L’Algérie, dont 90 % des recettes en devises proviennent des hydrocarbures, pourrait voir son équilibre budgétaire et sa stabilité sociale mis à mal. Cela aurait, à moyen terme, des répercussions sur la coopération économique régionale.

Et pour la Tunisie, quelle stratégie énergétique?

Ce contexte offre à la Tunisie une opportunité : celle d’amorcer une réflexion stratégique sur sa dépendance énergétique et d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables. Car une chose est sûre : la volatilité des marchés pétroliers est appelée à durer. Miser sur une baisse structurelle du pétrole serait un pari risqué. En revanche, utiliser cette fenêtre pour engager des réformes, améliorer l’efficacité énergétique, renforcer les capacités de production locale et sécuriser les approvisionnements est une nécessité.

À l’heure où la Tunisie prépare son plan de développement 2026-2030 dans un contexte de rareté des ressources et d’incertitudes géopolitiques, chaque choc externe, positif ou négatif, doit être intégré dans une stratégie de résilience. Le pétrole bon marché est une aubaine conjoncturelle. À nous d’en faire un levier structurel.

 

===============================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

Articles en relation

Mohamed Ali Nafti en visite lundi 19 mai au Qatar

Tunisie : 800 000 logements inoccupés sur 4,2 millions recensés

Kaïs Saïed reçoit le membre du bureau politique du Parti communiste chinois

La hausse des stocks de brut aux États-Unis fait chuter le pétrole

Amina Srarfi s’entretient avec l’ambassadeur d’Autriche en Tunisie

MARQUÉE: Efficacité énergétique, Hydrocarbures, Pétrole, Prix Du Pétrole, Tunisie
Tahar El Almi 21 avril 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Expo 2025 Osaka : plus de 9 000 personnes ont déjà visité le pavillon tunisien
Article suivant placement des Tunisiens Placement des Tunisiens à l’étranger : les sociétés illégales dans le viseur du ministère de l’Emploi
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?