Cela saute aux yeux : nos distributeurs de billets de banque ne manquent pas de négligences. Et ces derniers ne nous facilitent pas en cette période de jeûne et avec la nouvelle réglementation des chèques qui n’autorisent plus les « facilités » d’hier.
C’est le mois du Ramadan et les banques, comme beaucoup d’autres services, ne fonctionnent quasiment qu’à mi-temps. De plus, les chèques ont été réglementés de manière à ne plus autoriser les « facilités » d’hier. Autant de raisons pour que tout un chacun coure aux Distributeurs de billets pour retirer quelques billets de banques.
Avec les risques évidents de ne pas être servi. Et le premier d’entre eux est de les trouver à sec. Les agents de la banque vous diront dans ce cas qu’il y a une forte demande. L’argument veut être convaincant. Il ne l’est pas. Dans la mesure où cela cache ni plus ni moins une défaillance.
« L’appareil est momentanément indisponible »
Et il ne faut pas sortir des grandes écoles de commerce ou encore des instituts spécialisés dans la chose financière pour initier un système afin que les Distributeurs de billets ne se retrouvent plus à sec. On pourra du reste apporter tous les arguments du monde, le fait est bien là : le client s’en fout. Ce qu’il veut, c’est être servi à temps. Et ce quels que soient le jour et l’heure au cours desquels il se présente. C’est à celui qui offre un service de se plier aux désidératas du client et non pas le contraire.
On peut certes occasionnellement tomber sur un Distributeur de billets à sec. Mais que tous les Distributeurs de billets que l’on visite dans un rayon de cent mètres, voire pus, ne peuvent satisfaire la demande, ce n’est pas acceptable. Inacceptable effectivement que pour une raison ou une autre des distributeurs de monnaie vous affichent pendant un long moment de la journée ce message : « L’appareil est momentanément indisponible ». Encore, une histoire de « réseau » qui frappe plus d’une machine.
Un système d’alerte ?
A-t-on pensé à celui qui a, à un moment T, un besoin urgent de retirer de l’argent ? Comme pour payer sa vignette automobile ou encore régler la facture d’un laboratoire d’analyse médicale ? Il faudra qu’il attende que tout rentre dans l’ordre. Et soit absent de son emploi ou rate un rendez-vous. Peu importe, il finira par oublier !
Il est à se demander si les agences bancaires font régulièrement un inventaire de ce qu’elles déposent dans leur Distributeur de billets pour savoir exactement la consommation quotidienne exacte des clients. Si, un système d’alerte existe dans les week-ends et fêtes afin de permettre de parer au plus pressé. Auquel cas, il faudra sans doute ajouter les quantités qui manquent à l’appel. L’outil informatique ne perme-t-il pas, en outre, de faire un état des lieux ? Comprenez le nombre de ceux qui se présentent devant les Distributeurs de billets sans pouvoir retirer de l’argent.
Un box en verre
Et lorsqu’il se penche sur un Distributeur de billets, le client n’est pas au bout de ses peines. Difficile de lire l’écran si par malheur les rayons de soleil tapent dans la machine. Empêchant de lire ce qu’il nous annonce !
Et si par malheur, il pleut, sommes-nous obligés de recevoir de grosses gouttes d’eau sur la tête pendant tout le moment de l’opération ? Sommes-nous en tarin d’exagérer le propos ? La réponse est non. Ceux qui ont voyagé y compris dans des pays arabes comme le nôtre se sont rendu compte que le Distributeur de billets est placé dans un box en verre comme celui utilisé pour les téléphones de rue. Afin d’éviter les vols (le box ne s’ouvre pas de l’extérieur lorsque quelqu’un se trouve dedans) et assurer une nécessaire confidentialité.
Au diapason des attentes du client
Dernière remarque : que dire de ces tickets que vous offrent le Distributeur de billets à chaque retrait et qui jonchent le sol. L’expérience montre que les clients ne s’en saisissent pas toujours une fois le retrait terminé. Cela n’est pas le signe d’une négligence ? Sous d’autres cieux, une corbeille est placée à proximité pour accueillir ces tickets.
Certains professionnels pensent qu’il s’agit là d’un luxe ou un confort dont nous n’avons pas nécessairement besoin. Ils se trompent. Dans la mesure où ce sont eux qui sont dans un état d’esprit qui leur fait oublier que leur métier consiste à être au diapason des attentes du client.