Le drame du suicide de Fadhel Jalloul, enseignant au collège Ibn Charaf à Chebba, a provoqué une onde de choc. Ce dernier s’est immolé par le feu le mercredi 27 novembre 2024, avant de succomber à ses blessures le lendemain. Selon des sources syndicales, il aurait été victime d’une campagne de harcèlement orchestrée par des élèves extérieurs à son établissement. L’absence de mesures de protection par l’administration a été également pointée du doigt.
La députée Fatma Mseddi a réagi à cette tragédie par une publication sur les réseaux sociaux. Elle a souligné que cet incident met en lumière une grave crise éducative et humaine. « Le suicide de cet enseignant, suite à une campagne de harcèlement, nous oblige à réfléchir aux causes profondes de cette rupture entre éducation et enseignement », a-t-elle déclaré.
Un appel à une législation contre l’intimidation de l’enseignant
Fatma Mseddi a également annoncé son intention de proposer un projet de loi visant à lutter contre le harcèlement et l’intimidation en milieu scolaire. « Il est impératif de mettre fin à de tels actes criminels. Ce drame exige une réponse radicale », a-t-elle ajouté.
L’urgence de mesures concrètes
Le décès de Fadhel Jalloul rappelle l’importance d’instaurer des mécanismes de prévention et de protection au sein des établissements scolaires. L’absence de réaction de l’administration face à la campagne de harcèlement a mis en évidence des failles majeures dans la gestion de ces situations critiques.
Ce drame constitue un signal d’alarme pour la communauté éducative et la société dans son ensemble. Une action législative et des initiatives de sensibilisation s’imposent pour protéger les enseignants et les élèves contre toute forme de violence ou de harcèlement.