En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le cinquième défi : Instabilité politique et sociale
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
tarifs douaniers
Chine : les tarifs douaniers arbitraires ne servent personne
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Ooredoo et le Festival de Carthage : Un partenariat ancré dans la promotion de la culture
A ne pas manquer Business Entreprise
Arabie saoudite
Arabie saoudite : Richard Attias & Associated vers la Bourse
A ne pas manquer International
exportations
Légère baisse des exportations de textile en mai, mais forte progression vers l’Algérie
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Wajih Rekik, Premier vice-président de la NAOOA
Wajih Rekik, CEO de CHO America, élu premier vice-président de la NAOOA
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Le cinquième défi : Instabilité politique et sociale
A la uneAnalysesIdées

Le cinquième défi : Instabilité politique et sociale

Tahar El Almi
2024/11/10 at 12:08 PM
par Tahar El Almi 8 Min Lecture
Partager
Instabilité politique
Partager

Au début de ce second quinquennat, l’économie tunisienne se trouve confrontée à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son développement à court et moyen termes. 

Contents
Quatrième défi : Taux de chômage élevé et migration qualifiéeTroisième défi : la faible attractivité des investissements étrangersDeuxième défi : inflation persistante et pouvoir d’achat en baisseUne nouvelle lecture de la stagflation : enjeux critiques et perspectives  

Ces défis touchent à la fois des aspects structurels, macroéconomiques et sociaux, créant un contexte difficile pour la croissance économique et la cohésion sociale.

Cette analyse vise à examiner ces enjeux de manière approfondie et à esquisser les perspectives envisageables pour les mois et les années à venir.

 

L’instabilité politique et sociale en Tunisie constitue l’un des plus grands obstacles à son développement économique et à sa cohésion sociale. Depuis le 14 janvier 2011, la Tunisie a traversé plusieurs phases de transition démocratique, mais sans parvenir à une stabilité politique durable. Ce climat d’incertitude a des répercussions directes sur les dynamiques économiques, affectant à la fois la confiance des investisseurs et la performance des institutions publiques.

  • Polarisation et absence de consensus : 

Le paysage politique tunisien reste marqué par une fragmentation des forces politiques et une polarisation croissante entre les partis et les acteurs sociaux. Cette absence de consensus complique la mise en œuvre de réformes économiques cruciales, car chaque tentative de réforme se heurte à des résistances politiques ou sociales. En 2024, l’opposition sur la nature et l’ampleur des réformes à adopter est perceptible, ce qui paralyse le processus de décision et conduit à des mesures temporaires plutôt qu’à des solutions structurelles durables.

La situation est également exacerbée par l’érosion de la confiance dans les institutions politiques. La perception d’une corruption endémique et d’une mauvaise gestion publique alimente un mécontentement social croissant. Cette instabilité complique la tâche des gouvernements successifs, qui peinent à instaurer des réformes face à une société civile de plus en plus mobilisée et critique.

  • Tensions sociales :

L’instabilité politique est intimement liée aux tensions sociales exacerbées par la hausse des prix et la détérioration des services publics. En raison de la stagnation économique, l’érosion du pouvoir d’achat, combinée à un chômage élevé, a provoqué un mécontentement social qui se traduit par des grèves, des manifestations et parfois des mouvements de protestation violents.

La gestion des subventions sur les produits de première nécessité, comme les carburants et les denrées alimentaires, demeure une question très sensible. Alors que le gouvernement est contraint de réduire ces subventions pour répondre aux conditions des bailleurs de fonds internationaux, ces mesures risquent de provoquer une escalade de la contestation sociale. Les coupes dans les subventions sont souvent perçues comme injustes par une population qui souffre déjà d’un niveau de vie en baisse. La détérioration des infrastructures de santé, d’éducation et de transport public alimente également le mécontentement, augmentant ainsi le risque de protestations massives.

  • Incertitude et paralysie économique, à court terme :

À court terme, cette instabilité politique et sociale crée un climat d’incertitude qui affecte profondément les acteurs économiques. Les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, hésitent à engager des capitaux dans un environnement où les perspectives de stabilité sont faibles et où les réformes économiques sont bloquées par des considérations politiques.

Cette paralysie a un impact direct sur la croissance économique. En l’absence de réformes économiques structurelles, la Tunisie peine à attirer de nouveaux investissements productifs, tandis que les entreprises locales sont réticentes à engager de nouveaux projets ou à embaucher dans un contexte d’incertitude croissante. Cela renforce le cercle vicieux de stagnation économique et de mécontentement social, créant un terrain fertile pour des crises sociales récurrentes.

  • Risques de fragmentation sociale et économique, à moyen terme :

Si la situation politique et sociale ne s’améliore pas, la Tunisie risque de connaître des vagues de protestations sociales de plus en plus intenses. À moyen terme, l’absence de réponse adéquate aux revendications sociales pourrait mener à une fragmentation encore plus marquée de la société tunisienne. Les tensions entre les régions côtières, mieux développées, et les régions intérieures, souvent négligées et plus pauvres, risquent de s’accentuer. Cette polarisation pourrait également affecter la cohésion nationale, avec des répercussions profondes sur la stabilité politique.

L’instabilité persistante affaiblirait encore davantage l’économie, en repoussant les réformes nécessaires pour redresser les finances publiques et améliorer la compétitivité du pays. Le faible taux de croissance prévu pour 2024, autour de 1%, reflète cette incapacité à sortir de la spirale de la stagnation, avec un marché du travail sous pression, des finances publiques en difficulté, et un secteur privé qui peine à se relancer.

  • Perspectives et voies de sortie :

Dans ce contexte de fragilité, les perspectives économiques de la Tunisie à court terme restent préoccupantes. La croissance économique devrait rester modeste, freinée par une demande intérieure en berne et des investissements limités. Cette croissance, de l’ordre de 1%, sera insuffisante pour compenser l’aggravation de la situation socio-économique et pour répondre aux attentes d’une population de plus en plus frustrée par l’absence de résultats concrets.

À moyen terme, la Tunisie devra impérativement adopter des réformes structurelles pour espérer relancer son économie et renforcer sa stabilité sociale. Parmi ces réformes, l’amélioration du climat des affaires est primordiale. Cela implique une simplification de la bureaucratie, une lutte effective contre la corruption, et la mise en place d’un cadre juridique plus transparent et prévisible pour les entreprises. Ces mesures sont indispensables pour restaurer la confiance des investisseurs et stimuler les flux d’investissements directs étrangers (IDE).

La modernisation du système fiscal est également cruciale. La Tunisie doit élargir sa base fiscale, lutter contre l’évasion fiscale et s’assurer que la fiscalité soit plus juste, afin de réduire les déséquilibres budgétaires sans recourir systématiquement à l’endettement extérieur.

Par ailleurs, le pays doit investir dans des secteurs porteurs comme les « énergies renouvelables » et les « technologies numériques », qui offrent de réelles opportunités de diversification économique. Ces secteurs peuvent générer des emplois, améliorer la productivité, et réduire sa dépendance vis-à-vis de secteurs vulnérables comme le tourisme et l’agriculture.

 

———————

Articles en relation:

Vers une refondation de l’économie tunisienne

Quatrième défi : Taux de chômage élevé et migration qualifiée

Troisième défi : la faible attractivité des investissements étrangers

Deuxième défi : inflation persistante et pouvoir d’achat en baisse

Une nouvelle lecture de la stagflation : enjeux critiques et perspectives  

======================

* Dr. Tahar EL Almi,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

Articles en relation

Vers une refondation de l’économie tunisienne

MARQUÉE: defi, Instabilité sociale
Tahar El Almi 9 novembre 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Tesla Les actions de Tesla dépassent 1 000 milliards de dollars après la victoire de Trump
Article suivant Dans une déclaration ce jeudi 6 février, à l'Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), Mosbah a estimé urgent de régulariser dans les plus brefs délais une tranche de 1500 enseignants en fonction des besoins, afin de permettre une mise en œuvre effective du décret. Les enseignants suppléants en grève à partir du 11 novembre
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?