La récolte des fruits d’été à noyaux pour la saison 2023-2024 devrait atteindre les 245 000 tonnes (contre 223 000 tonnes la saison précédente), soit une augmentation de 10%.
Les estimations préliminaires, obtenues par l’agence TAP, auprès du Groupement Interprofessionnel des Fruits, ont révélé que cette augmentation de la production concerne la plupart des variétés avec des pourcentages variables malgré les changements climatiques marqués par le manque de pluie.
La récolte de pêches est estimée à 122,4 mille tonnes, en hausse de 5% par rapport à la saison précédente, tandis que la récolte des abricots devrait atteindre 41 mille tonnes, réalisant une croissance notable de 28% par rapport à la production de la saison précédente.
La production de prunes atteindra environ 19 mille tonnes cet été, enregistrant ainsi une hausse de 16% par rapport à la production de la saison précédente.
La récolte de cerises a augmenté de 22,3 % pour atteindre les 9 mille tonnes, tandis que la récolte de pêches (variété nectarine) a diminué de 10% pour se stabiliser autour de 1,8 mille tonnes.
La production de nèfles est, quant à elle, estimée à environ 3,1 tonnes contre 2,5 tonnes la saison précédente.
La répartition régionale de la production, selon le Groupement Interprofessionnel des Fruits, a démontré que le gouvernorat de Kairouan, au centre, a occupé la première place nationale dans la production de fruits à noyau avec une production totale de plus de 37,4 mille tonnes contre environ 30,1 mille tonnes la saison précédente.
Le gouvernorat de Ben Arous, au nord-est, s’est classé deuxième au niveau national dans la production de fruits avec une production d’environ 33,8 mille tonnes contre 24,5 mille tonnes la saison précédente.
Le gouvernorat de Kasserine, au centre-ouest, est classé en troisième position avec une production de fruits d’environ 23,9 mille tonnes contre 20,8 mille tonnes la saison précédente.
Baisse de la production de pastèques
La production de pastèques a été estimée à environ 100 mille tonnes provenant d’une superficie cultivée déclarée d’environ 3 mille hectares contre une production de 130 mille tonnes la saison précédente.
S’agissant de la récolte de melons, la production devrait atteindre environ 60 mille tonnes sur une superficie de 2 mille hectares.
L’exportation des agrumes en chiffres
Quant à la saison d’exportation des agrumes, qui touche à sa fin, les quantités exportées, selon les données du Groupement Interprofessionnel des Fruits, ont atteint jusqu’au 2 mai, les 8493 tonnes pour une valeur de 29,4 millions de dinars contre 7614 tonnes pour une valeur de 25.5 millions de dinars la saison précédente, enregistrant ainsi une évolution positive consécutive de 11,5% en termes de quantités et de 15,2% en termes de valeur.
La variété des oranges maltaises a représenté environ 96% du total des quantités d’agrumes exportées, suivi par le clémentinier avec 1,7%.
En termes de répartition géographique, le marché français a attiré la plus grande part des exportations d’agrumes avec plus de 90%, suivi par le marché libyen avec 7,3% et les marchés du Golfe avec 2%.
Avec TAP
