La Compagnie Méditerranéenne d’Assurances et de Réassurances “COMAR” a dévoilé, dans la soirée de samedi 4 mai 2024, les prix littéraires de la 28ème édition des “Comar d’Or”, et ce au Théâtre municipal de Tunis, en présence des nombreux invités, entre autre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé du ministère des Affaires culturelles, Moncef Boukthir.
Cette initiative est venue couronner une série d’actions menées par la COMAR dans le domaine socioculturel, soutien à la production cinématographique, animation culturelle au sein de l”entreprise…concrétisant ainsi son choix de se vouloir entreprise citoyenne.
Dotés d’un montant de 10 000 DT chacun, les prix Comar d’Or sont décernés aux meilleurs romans, dans l’une et l’autre langue, publiés en Tunisie ou à l’étranger durant la période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024.
Pour entrer dans le vif du sujet, le jury pour le roman en langue française est présidé par notre confrère Ridha Kefi (journaliste et romancier). Il est secondé par Mohamed Harmel (Professeur universitaire, romancier et poète), Monia Mouakher Kallel ( Maitre de conférences en littérature française, essayiste et romancière), Kamel Ben Ouanes (Universitaire et critique littéraire).
Cette 28ème édition des Comar d’Or a enregistré 58 romans pour la compétition, dont 37 en langue arabe et 21 en langue française. Sachant que la précédente avait la participation un total de 61 romans, et Mokhtar Sahnoun (jeune écrivain tunisien).
Les romans en français en compétition sont : “Pour qu’il fasse plus beau… ” de Atef Gadhoumi, “Enchanter sa vie… » de Anouar Attia, “L’Homme qui voyait demain” de Aziz Dridi, “La quête de l’espoir sublime” de Hela Jenayah Tekali, “Malentendues” de Azza Filali, “Impasses” de Rafika Inoubli, “Destinées croisées” de Mohamed Mouldi El Kefi, “Nouba” de Youssef Glenza, “Les jacarandas de Lafayette” de Naima Amine, “Les maux doux” de Hajer Abdelkafi, “Les papillons de Lampedusa » de Walid Amri”, “Paris est une dette” de Saber Mansouri et “La complainte du poète insensé” de Ahmed Mahfoudh.
Concernant le jury du roman arabe, il est composé de Mohamed El Khadi (professeur universitaire), Neziha Khelifi (critique), Hafidha Kara Bibene (nouvelliste, poétesse et romancière), Ahmed Guesmi (universitaire) et Hafedh Mahfoudh (écrivain).
Et c’est le roman “Malentendues” de Azza Filali qui remporte le Prix Comar d’Or 2024. A ce propos, voici le commentaire du jury en langue française: “Portraits de femmes, soumises ou rebelles, qui renvoie au personnage principal, une enquêtrice occasionnelle, sa propre image de femme résignée qu’effraient ses propres velléités de révolte”.
Le Prix du jury 2024 est attribué à “Fleurir” de Wafa Ghorbel. Alors que le Prix Découverte 2024 est revenu à “Pour qu’il fasse plus beau… ” de Atef Gadhoumi.
Le Comar d’Or du roman en Arabe a été décerné à Sahbi Karaani pour son roman “Defeter el jilani weld’Ahmed“. Le prix spécial du jury du roman en langue arabe a été attribué au roman “Hadra“ de Kalthoum Ayachi. Alors que le Prix découverte du roman en arabe est revenu à Chaker Nacef pour son roman “Arch el mejanine”.
A souligner que le prix Comar d’Or (en arabe et en français) est doté de 10 000 dinars, et il est décerné au meilleur roman dans les deux langues. C’est donc la plus haute distinction de cette compétition littéraire. Quant aux “Prix Spéciaux des jurys”, ils sont dotés de 5 000 dinars chacun, contre 2 500 dinars pour les “Prix Découvertes”.