Vendredi 2 février 2024, s’est tenu la réunion du Bureau exécutif élargi de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) , sous la supervision de Nour Eddine Ben Ayed, président de l’Union. Dans un communiqué rendu public par le bureau de presse de l’UTAP, l’organisation a appelé la présidence de la République à sauver le secteur.
Les membres du Bureau exécutif élargi ont examiné les différentes difficultés auxquelles font face les agriculteurs et les pêcheurs dans tous les secteurs et régions. Ils ont souligné que la situation difficile traversée par le secteur de l’agriculture et de la pêche nécessite une intervention urgente de la présidence de la République et du gouvernement pour sauver les systèmes stratégiques de l’effondrement et surmonter les obstacles posés par l’administration, visant à marginaliser la profession et à entraver le chemin de la réforme.
Les membres du Bureau exécutif élargi, composé des membres du Bureau exécutif national, des présidents des fédérations régionales et des secrétaires généraux des syndicats, ont affirmé que la période actuelle exige la consolidation de tous les efforts sincères et de la coopération entre toutes les forces nationales dévouées à la nation, afin de réaliser les aspirations de notre peuple à la dignité et à la construction d’une nouvelle Tunisie libre, indépendante, jouissant d’une souveraineté totale et d’une position élevée parmi les nations.
Le Bureau exécutif élargi a considéré que le succès dans la bataille de la libération nationale est directement lié au succès de la libération du secteur agricole de l’emprise des spéculateurs et des monopolistes. Il a appelé à encourager financièrement les agriculteurs et les pêcheurs, afin qu’ils deviennent une force de production et contribuent à la sécurité alimentaire, qui est une partie intégrante de la souveraineté nationale.
Les membres du Bureau exécutif élargi ont souligné l’engagement de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche à jouer son rôle national et à assumer la responsabilité de défendre les intérêts des agriculteurs et des pêcheurs. Ils ont appelé les autorités supervisant le secteur à dialoguer avec la profession et à abandonner la politique d’indifférence et de l’exclusion, car le relèvement de notre agriculture et le service de notre nation sont une responsabilité partagée, et le succès ne peut être que collectif.