En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le Laos, un autre pays au bord du défaut de paiement
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
FIPA
30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique
A la une Economie Finance
Mohamed Ali Belhareth a; en outre, réalisé plusieurs séries radiophoniques pour la Radio nationale tunisienne, parmi lesquelles Mahboub Echaab et Khatem Yakout, diffusées sur ses ondes.
Décès de Mohamed Ali Belhareth : hommage du ministère de la Culture
A ne pas manquer Arts
Les rencontres du CETIME
Tunisie – Le CETIME réunit l’aéronautique et l’automobile à Sousse
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Depuis le début de la moisson à Béja (nord-ouest de la Tunisie), 62 000 hectares de céréales ont été récoltés, soit 40 % des superficies céréalières totales estimées à 155 000 hectares.
Béja : Récolte achevée pour 40 % des cultures céréalières
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
médecins
Santé : la majorité des revendications des jeunes médecins satisfaites
A ne pas manquer Nation Société
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Economie internationale > Le Laos, un autre pays au bord du défaut de paiement
A ne pas manquerEconomieEconomie internationale

Le Laos, un autre pays au bord du défaut de paiement

Bassem ENNAIFAR
2023/11/09 at 11:01 AM
par Bassem ENNAIFAR 6 Min Lecture
Partager
Laos
Partager

N’avez-vous jamais entendu parler du Laos, ce pays montagneux de l’Asie du Sud-Est? Ce petit pays traverse une crise de dette alarmante, suscitant des inquiétudes quant à ses obligations à l’égard de son principal créancier, la Chine.

Pékin est effectivement devenu le premier investisseur étranger au Laos dès 2013. La majeure partie de sa dette publique, que le FMI estime à 122 % du PIB en 2023, est due au géant asiatique. Et ce, en raison des contrats d’infrastructure conclus dans le cadre de l’initiative chinoise Belt And Road Initiative (BRI). Le Laos a emprunté des milliards pour financer des chemins de fer, des autoroutes et des barrages hydroélectriques; épuisant au passage ses réserves de change.

Contents
N’avez-vous jamais entendu parler du Laos, ce pays montagneux de l’Asie du Sud-Est? Ce petit pays traverse une crise de dette alarmante, suscitant des inquiétudes quant à ses obligations à l’égard de son principal créancier, la Chine.Allégement à court termeInquiétudes concernant le piège de la dette

Combiné à l’augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, ainsi qu’à une crise monétaire, le kip laotien (1 kip = 0,00015 dinar) s’est déprécié jusqu’à atteindre des niveaux historiquement bas par rapport au dollar américain. Ce qui a provoqué une inflation galopante. Les économistes craignent maintenant que le pays ne soit au bord de l’effondrement économique, si la crise échappe à tout contrôle.

Ainsi, le gouvernement a réagi, en mettant en œuvre plusieurs mesures de stabilité. Et notamment en augmentant les taux d’intérêt, en émettant des obligations et en collaborant avec la Banque asiatique de développement sur les pratiques de gestion de la dette. Il a également réduit les dépenses dans des services essentiels tels que l’éducation et les soins de santé. Mais sans un accord clair de réduction de la dette avec la Chine, les difficultés financières du Laos ne s’atténueront probablement pas.

L’allongement des périodes de remboursement et la réduction des taux d’intérêt sont donc une option. Tout comme une approche centrée sur le climat, telle que l’échange dette-climat, qui impliquerait que le Laos s’engage à mettre en œuvre des politiques environnementales en échange d’une réduction de sa dette.

Allégement à court terme

La Chine a accordé au Laos un allègement significatif de sa dette à court terme, de 2020 à 2022. Ce qui constitue un soulagement temporaire selon les termes de la Banque mondiale. En effet, elle estime que les remboursements différés au cours de ces trois années atteignaient environ 8 % du PIB du Laos en 2022.

Mais la générosité de la deuxième économie mondiale a des limites. Comme pour le Sri Lanka et la Zambie, la Chine n’a jusqu’à présent pas voulu réduire sa dette; malgré les signes évidents que cela sera finalement nécessaire et profitable à tous.

Cependant, il est dans l’intérêt de Pékin d’empêcher le Laos de se retrouver en défaut de paiement. Des relations solides entre la Chine et le Laos renforcent la position de Pékin en Asie du Sud-Est; alors que Washington gagne en influence dans la région indopacifique. En outre, les banques chinoises ne veulent pas devenir des créanciers accablés par des actifs non performants. Et la Chine ne veut pas non plus apparaître comme un prêteur peu fiable pour les pays en développement.

Inquiétudes concernant le piège de la dette

Par ailleurs, certains économistes ont mis en garde contre le piège de la dette. Un scénario dans lequel Pékin saisirait de précieux actifs d’infrastructure au Laos, si ce dernier faisait défaut ou n’était pas en mesure de payer à temps. Ces inquiétudes se sont accrues après que l’entreprise publique Electricité du Laos, qui représente environ 37 % de la dette extérieure du pays, a signé un accord de concession de 25 ans avec China Southern Power Grid en 2021. Cet accord donne aux entreprises d’Etat chinoises une participation majoritaire et les droits d’exporter l’électricité du Laos à l’étranger.

En fin de compte, le Laos doit diversifier ses investissements étrangers. Mais compte tenu de ses turbulences économiques, il sera difficile d’y parvenir sans un accord de restructuration de la dette. En attendant, Vientiane dispose encore de nombreuses options. Cela pourrait impliquer des réformes budgétaires, y compris la réduction des exonérations fiscales excessives et l’amélioration de la collecte des impôts du côté des recettes. Du côté des dépenses, les réformes peuvent toucher les prêts et les garanties accordés aux entreprises publiques.

Ce pays asiatique, avec qui la Tunisie n’a quasiment aucune relation, nous ressemble beaucoup. Nous ne sommes pas dans sa situation, mais nous partageons les mêmes maux budgétaires. C’est juste un autre exemple qui montre qu’en l’absence de réformes et de prises de problèmes au sérieux, nous pouvons dans quelques années commencer à sentir des effets comparables.

Articles en relation

Shanghai, laboratoire de l’urbanisme : quand la ville se rêve et se construit

La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact?

BM – Chine : consommation, un rôle clé dans la croissance économique

Chine éternelle : des secrets millénaires de la Grande Muraille aux tumultes de l’histoire moderne

A la découverte du jade, la pierre précieuse qui raconte l’âme de la Chine

MARQUÉE: Asie du Sud-Est, chine, Laos
Bassem ENNAIFAR 9 novembre 2023
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent ISIE ISIE : 192 millions de dinars prévus pour 2024
Article suivant températures 2023, «certainement» la plus chaude année jamais enregistrée (scientifiques)
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?