L’avocat de la présidente du PDL, Abir Moussi, Nafaâ Laribi, fait savoir que les rencontres entre Abir Moussi et ses avocats se font sous l’œil d’une caméra qui espionne de bout en bout.
Il a déclaré via sa page officielle qu'”il avait constaté l’installation d’une caméra de surveillance moderne dans le même bureau. Nous avons exprimé notre protestation auprès des agents de sécurité. En particulier en ce qui concerne les soupçons d’une éventuelle mise en place d’opérations d’écoute illégale”.
Et de poursuivre : “Par la suite, j’ai demandé à rencontrer la directrice de la prison en présence de Mohamed Karim Krifa et Mohamed Ali Bouchiba, afin de lui faire part de notre refus de ces mesures de sécurité et administratives qui représentent une violation flagrante des droits des détenus à rencontrer leur avocat en privé, conformément à la loi. Je tiens à rappeler à cet égard les dispositions de la loi n° 52-2001, datée du 14 mai 2001, relative au système pénitentiaire, en particulier l’article 17, paragraphe 5 qui stipule que : Tout détenu a le droit de : … -5 ) Rencontrer l’avocat chargé de sa défense sans la présence d’un agent pénitentiaire, en ce qui concerne les détenus en détention préventive ou ceux condamnés non définitivement, conformément à l’autorisation de l’autorité judiciaire compétente.”
Finalement, il conclut : “Bien que l’article mentionné n’interdise pas explicitement l’installation de caméras de surveillance, l’application correcte de la loi et le respect de son esprit s’opposent à de telles installations pour préserver le secret professionnel de l’avocat, l’un des droits fondamentaux et légitimes de l’accusé.”