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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Limogeage du gouvernement Bouden : un message direct aux pro-FMI
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Limogeage du gouvernement Bouden : un message direct aux pro-FMI

Bassem ENNAIFAR
2023/08/02 at 1:51 PM
par Bassem ENNAIFAR 5 Min Lecture
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Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé, dans la nuit du mardi 1er août 2023, de mettre fin aux fonctions de Mme Najla Bouden, en tant que cheffe du gouvernement. C’est M. Ahmed Hachani qui a été nommé pour lui succéder.

Contents
Tunisie: Najla Bouden limogée et remplacée par Ahmed HachaniTunisie : un lourd héritage de problèmes guette Ahmed HachaniTunisie – Gouvernement: Quelle marge de manœuvre pour Ahmed Hachani ?

 

Un changement ministériel de taille était attendu, précisément pour le 25 juillet, selon plusieurs sources concordantes. Des noms avaient même circulé sur les réseaux sociaux, la source d’information préférentielle des Tunisiens. On y trouvait des noms comme Mohamed Ali Boughdiri, Malek Zahi et Kamel Feki. Le choix du président a été encore une fois surprenant, confirmant qu’aucune donnée confidentielle ne filtre de Carthage.

Mots clés

Dans la courte vidéo de nomination, le président a adressé un message au nouvel héritier de La Kasbah. Bien qu’il puisse paraître assez standard, il a contenu des mots clés qui vont définir la politique du prochain gouvernement.

Il a insisté sur l’unité de l’Etat, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de place pour tout organisme qui cherchera à dicter sa loi. En d’autres termes, la guerre menée contre les ramifications de l’appareil secret d’Ennahdha continuera.

Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi l’UGTT qui a mené une bataille au nom des enseignants et qui a fini par se plier face à la décision de geler les salaires des grévistes. A notre avis, c’est le coup le plus dur que le syndicat ait eu depuis des décennies.

Le président a également mis l’accent sur les défis attendus, en particulier celui de la paix sociale. Là, nous comprenons qu’il n’a pas apprécié les déclarations de son ministre de l’Economie et de la Planification, M. Samir Saïed, devant l’ARP.

Pour rappel, l’homme n’a pas mâché ses mots devant les députés. Il a affiché une volonté claire de parvenir à un accord avec le FMI, considérant qu’il n’existe pas d’autres solutions. « Ceux qui en disposent, qu’ils viennent nous la montrer », a-t-il ajouté. Le président lui a effectivement montré l’autre voie possible, celle de plier ses bagages.

Il a aussi été franc concernant les entreprises publiques. Celles qui opèrent dans des secteurs concurrentiels et qui se sont transformées en des machines à pertes doivent être vendues. Les recettes serviront à redresser les comptes d’autres entités plus stratégiques.

 

Du point de vue technique, Samir Saïed a totalement raison. Mais politiquement, il s’agit d’une grave erreur.

 

Grave erreur politique

Du point de vue technique, le ministre a totalement raison. Mais politiquement, il s’agit d’une grave erreur. Ce que le ministre avait dit donnait l’impression que le président a une ligne politique totalement déconnectée de la réalité. C’est comme s’il lui avait demandé d’apporter des solutions alors que c’est à lui, en tant que chargé d’un portefeuille clé, d’œuvrer à les trouver.

M. Samir Saïed n’avait pas retenu la leçon du limogeage de la ministre de l’Industrie, Naila Gonji, qui avait évoqué quelques heures avant son départ que le gouvernement travaillait sur la plateforme de rationalisation des subventions.

Le rôle social de l’Etat doit être au cœur de l’action gouvernementale. C’est la règle à suivre pour tout responsable qui compte travailler avec le président. Ceux qui pensent pouvoir lui faire changer d’avis sont, tout simplement, à côté de la plaque. Les matières de base doivent toujours bénéficier de la compensation, et les carburants épargnés des hausses tant que les prix mondiaux sont relativement stables.

Maintenant, il faut voir les répercussions en matière budgétaire. Malheureusement, nous allons toujours évoluer avec un déficit structurel, causé par une masse salariale surdimensionnée par rapport aux recettes et des subventions coûteuses.

Quant aux financements extérieurs, nous pensons que les bailleurs de fonds vont mal percevoir cette décision. Ils vont comprendre que les réformes qu’ils estiment nécessaires, ce qui est le cas, ne sont pas pour demain. Sauf percée auprès des pays du Golfe, capables d’injecter immédiatement des fonds importants, et un appui algérien, la Tunisie sera toujours contrainte de gérer au dollar près ses ressources en devises.

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MARQUÉE: ahmed hachani, Kaïs Saïed, Najla Bouden, Tunisie
Bassem ENNAIFAR 2 août 2023
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