A l’occasion de la commémoration du 66ème anniversaire de la République tunisienne, le parti PDL a organisé une marche le 25 juillet, partant du siège de l’ancien parti jusqu’à Bab Bnet. Cette marche visait à dénoncer les agissements du pouvoir exécutif, mais aussi le bilan des douze ans de règne des Frères musulmans.
Abir Moussi affirme que 12 ans après le 14 janvier (2011), tous les partis politiques ont disparu, à l’exception du Parti destourien libre (PDL) qui reste solide en tant que parti d’opposition. Lors de son allocution, elle a critiqué ceux qui ont donné le pouvoir au chef islamiste en 2011, déplorant que cela ait conduit à la destruction du pays, en particulier sur le plan économique.
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En outre, la présidente du PDL a exprimé son mécontentement face aux tentatives d’intimidation de l’administration Facebook pour empêcher la diffusion en direct du rassemblement. Elle promet que le PDL continuera de militer pour que la Tunisie retrouve sa prospérité nationale et internationale, mais critique au passage le rôle de l’UGTT qui n’a pas su réagir à temps au moment où il fallait le faire.
Elle énumère plusieurs dossiers, dont la plainte portée contre toute personne ayant laissé passer des Subsahariens en situation irrégulière et exige l’ouverture d’une enquête.
Le PDL refuse également le rapatriement des Tunisiens qui ont fui le pays, mettant ainsi en garde Giorgia Meloni devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), déclarant que “rien ne passera en Tunisie, encore moins le mémorandum d’entente”, ajoute-t-elle.
En outre, Moussi appelle à la tenue de l’élection présidentielle conforme aux normes internationales.
En résumé, Abir Moussi souligne l’engagement du PDL dans la lutte pour l’intérêt de la Tunisie et sa détermination à continuer de militer sur tout le territoire tunisien.
Il est à noter que les partisans du PDL scandent des slogans pour dénoncer le manque d’eau, les coupures d’électricité et l’absence de Saïed.