Lors de son interview aujourd’hui, mardi 02 mai 2023, sur les ondes de la radio Shems Fm, la vice-présidente du Syndicat National des journalistes tunisiens (SNJT), Amira Mohamed, a considéré le décret 54 comme « la chose la plus dangereuse depuis la révolution et l’épée de Damoclès qui pèse sur la tête des journalistes et des citoyens ».
L’invitée de Shems FM a souligné que “dans plusieurs cas, la critique s’est transformée en diffamation”. Elle a dans ce sens estimé que “le discours politique est contradictoire à la réalité”.
Amira Mohamed a aussi rappelé que plusieurs politiciens et activistes sont jugés conformément au décret 54.
La vice-présidente du Syndicat des journalistes a déclaré que “jusqu’à présent, aucune institution médiatique n’a été fermée. Mais ce qui se passe constitue une véritable menace”.
Ghofrane Elmay