L’UGTT hausse le ton et tire la sonnette d’alarme sur les derniers événements visant la centrale syndicale. Et ce, avec l’arrestation d’un de ses membres, Anis Kaabi, le secrétaire général du syndicat de Tunisie Autoroutes, à l’issue de la grève légitime des 30 et 31 janvier.
L’UGTT affirme à cet égard que l’arrestation d’un de ses membres est une violation des droits syndicaux. Elle parle également de violation des accords internationaux ratifiés par l’Etat tunisien. Alors que, précise-t-elle, dans la Constitution de 2022, le droit de grève est garanti.
Par ailleurs, le communiqué de l’UGTT, publié dans la soirée du mercredi 1er février, appelle à la libération de Anis Kaabi. Car la centrale syndicale estime que l’opération n’a pour objectif que de créer un climat de peur et de panique.
Ainsi, la principale organisation syndicale tient “les parties responsables” des répercussions et des résultats qui suivront, dans les prochaines étapes.