Les résultats d’une nouvelle étude américano-japonaise récemment publiées sur les causes de la maladie d’Alzheimer ont confirmé une réduction de 27% du déclin cognitif des patients Alzheimer traités avec le médicament “Lecanemab“. C’est ce a indiqué la spécialiste en gériatrie (spécialité de la maladie d’Alzheimer) Afef Hamami, aujourd’hui, lundi.
Elle a expliqué que cette étude, qui a été lancée en 2019 et à laquelle ont participé 265 laboratoires internationaux, a été menée sur un échantillon de 1 795 personnes atteints d’Alzheimer aux premiers stades de la maladie, réparties en 2 groupes : un groupe ayant pris ce médicament et un autre ne l’ayant pas pris, ajoutant que ces personnes ont été suivies pendant 18 mois.
Les résultats de cette étude ont démontré, selon le spécialiste en gériatrie, l’efficacité du médicament “lecanemab” dans la production d’anticorps qui permettent de réduire le dépôt de la protéine bêta-amyloïde dans le cerveau. Mais seulement à des phases précoces d’Alzheimer.
Elle a souligné que l’étude a démontré certains effets secondaires du médicament. Notamment une hémorragie cérébrale chez un certain nombre de personnes. Si ce médicament est commercialisé, il ne sera prescrit qu’aux personnes aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer ou à celles dont le diagnostic précoce a été confirmé, lance-t-elle.
Hammemi a affirmé que les deux laboratoires Américains et Japonais ayant mené cette étude avaient présenté une demande auprès du Food and drug Administration (Instance qui autorise la vente des médicaments aux Etats unis) pour obtenir l’autorisation de commercialisation du “Lecanemab” sur le marché américain, estimant que ce médicament serait commercialisé en Europe fin 2023 et en Tunisie fin 2024.
Avec TAP