Des associations tunisiennes dont “Aswatt Nissa” et l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), ont estimé que le rapport présenté par l’Etat tunisien devant le conseil des droits de l’homme à Genève mardi dernier est contradictoire avec la réalité en Tunisie.
Dans un communiqué commun publié, 14 associations ont précisé que les interventions de la délégation tunisienne comptent des contradictions relatives notamment aux derniers évènements survenus en Tunisie. L’intervention de la cheffe du gouvernement Najla Bouden “comptait de fausses informations dont le traitement de l’Etat quant au dossier de la migration irrégulière”. La même source a souligné la prolifération des violations des droits de l’homme ces dernières 4 ans, notamment après la date du 25 juillet 2021. Selon Bouden, des progrès étaient réalisés dans le domaine des droits de l’homme en Tunisie mais des défis restent à relever durant les dernières années face à une accumulation de problèmes datant de quelques années.
Enfin, elle a souligné que la liberté d’expression et le droit à la manifestation forment une pierre angulaire du système des droits de l’homme estimant que les dépassements survenus ne forment que des exceptions.
Avec TAP