Le 13 août est une date marquante. Tout au long des années, les femmes Tunisiennes ont fait preuve de courage et de volonté pour aller de l’avant. Car tout le monde est conscient qu’en Tunisie, rien n’est acquis.
Même si le leader Habib Bourguiba a garanti davantage de droits aux femmes Tunisiennes via le Code du Statut Personnel, en revanche, il y a encore du chemin à faire en matière d’égalité homme-femme dans la société. Car une chose est sûre, les inégalités perdurent à ce jour.
De ce fait, en matière d’ambitions et de revendications, les femmes Tunisiennes progressent. Pour une partie des Tunisienne estime que la question essentielle qu’a fait l’Etat pour garantir les droits des femmes? Il semble encore que non…
Pourquoi l’égalité dans l’héritage ?
A titre d’exemple l’égalité dans l’héritage, un sujet qui fait polémique pour les conservateurs et traditionnalistes. Neila Charchour, militante pour la démocratie estime la nécessité de se mobiliser afin que les femmes aient les mêmes droits que les hommes.
Elle précise dans ce contexte: ” Tout simplement pour faciliter l’accès des femmes aux crédits et permettre à la moitié de la société de devenir productive. Au lieu de demander de l’emploi, les femmes seraient désormais capables d’en créer. Leur indépendance financière étant tout aussi importante que leur éducation, cette indépendance les rendrait bien plus respectées.”
Aujourd’hui, dans le fait, l’arbre ne doit pas cacher la forêt…
Ainsi son message aux femmes, la femme tunisienne a toujours été toujours acteur du changement, alors soyez solidaires.
Il y a quelques années, jeunes, moins jeunes, enfants, adolescents, hommes femmes, se étaient réunis 13 août 2018 pour appuyer le rapport de la Colibe, mais pour dire au monde entier, que la Tunisie avance et qu’elle sera la pionnière du monde arabo-musulman à mettre en place l’égalité dans l’héritage.
Quelques années plus tard, le sujet est loin d’être débattu!