La constitution qui sera soumise au vote populaire le 25 juillet courant compte nombre d’avantages. C’est ce qu’affirme Riadh Jaidane, participant à la campagne référendaire. Il cite en exemple “l’efficacité du travail exécutif “
En effet, le projet de la nouvelle constitution rompt catégoriquement avec le texte de 2014. Lequel a favorisé la fragmentation de l’État en raison du chevauchement des compétences et attributions entre un exécutif bicéphale et un législatif émietté. C’est ce qu’affirme Riadh Jaidane , professeur de droit public à l’université de Nice et ancien député au Parlement tunisien (2014/2019)
Ainsi, il s’agit d’un bilan glaçant. Crise politique sans précédent. Ainsi qu’une économie en berne qui tarde à se rétablir, a fait savoir l’universitaire.
Interrogé sur la question tant controversée de l’immunité politique et pénale dont bénéficie le chef de l’Etat en vertu du projet de la nouvelle constitution, Riadh Jaidane a précisé que l’article 110 du texte en question dans son deuxième paragraphe laisse entendre la possibilité d’engager la responsabilité du chef de l’Etat pour “des actes et agissements accomplis en dehors de la fonction présidentielle”, ajoutant que l’immunité dont dispose le président de la République n’est pas “une anomalie juridique”, dès lors que la plupart des constitutions modernes y consacrent.
Avec TAP