Le G7 veut interdire le transport du brut maritime russe si un plafond de prix n’est pas convenu, selon un communiqué.
Le Groupe des Sept (G7) a annoncé mardi qu’il envisagerait la possibilité d’un embargo sur le transport du pétrole brut maritime russe à moins qu’il ne soit acheté à un prix ou en dessous d’un accord avec les partenaires internationaux.
Selon une déclaration commune, le groupe – composé du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis – soutient la décision de l’Union européenne d’explorer les moyens de freiner la hausse des prix de l’énergie, y compris la possibilité d’introduire l’importation temporaire plafonnement des prix, le cas échéant.
“En ce qui concerne le pétrole, nous envisagerons une gamme d’approches, y compris des options pour une éventuelle interdiction complète de tous les services, qui permettent le transport de pétrole brut et de produits pétroliers russes par voie maritime dans le monde, à moins que le pétrole ne soit acheté à un prix à convenir ou en dessous. en consultation avec des partenaires internationaux », indique le communiqué.
D’autres options sur la table
“En examinant cette option et d’autres, nous envisagerons également des mécanismes d’atténuation parallèlement à nos mesures restrictives pour garantir que les pays les plus vulnérables et les plus touchés conservent l’accès aux marchés de l’énergie, y compris depuis la Russie.”
Le groupe a également exhorté les ministres concernés à consulter “de toute urgence” les fournisseurs d’énergie existants et nouveaux comme alternative aux hydrocarbures russes.
Mardi, le magazine Politico a rapporté que l’Occident était parvenu à un accord pour fixer un plafond de prix sur les exportations de pétrole russe. Les États-Unis auraient suggéré de lever les sanctions sur l’assurance des navires transportant du pétrole russe, uniquement si les pays acceptaient de l’acheter à un prix maximum fixé, imposant ainsi un plafonnement des prix.