En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Les occasions ratées de la Justice
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Tirage au sort de la Coupe du monde 2026 : ce sera difficile pour la Tunisie
A ne pas manquer Bien-être Sport
autoliv
Tunisie : une usine 4.0 d’Autoliv pour des volants à énergie propre
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Assad
Infraction douanière : Assad allège sa condamnation grâce à l’amnistie
A ne pas manquer Economie Finance
Diaspora
Fonds de 55 M€ : Tunis mobilise sa diaspora pour booster les PME
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Lab’ess
Entrepreneuriat durable : lancement de la 14ème cohorte du programme d’incubation du Lab’ess
A ne pas manquer Economie Emploi
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Les occasions ratées de la Justice
AnalysesChroniques

Les occasions ratées de la Justice

Hmida Ben Romdhane
2022/01/26 at 11:37 AM
par Hmida Ben Romdhane 7 Min Lecture
Partager
article 96
Partager

Nul ne peut nier que le corps judiciaire tunisien est dans un état critique. Au temps de Bourguiba et de Ben Ali, il était dépourvu de sa principale arme: l’indépendance. Depuis ce qui est appelé ‘’révolution’’, notre corps judicaire n’a jamais voulu sauter sur l’occasion pour se doter de son autonomie et se dresser comme un solide rempart contre tous les dérapages. Pire encore, non seulement il a tourné le dos à son indépendance; mais il n’a rien fait pour préserver son immunité contre l’infection par les divers virus, dont les deux les plus dévastateurs: le virus islamiste et le virus de la corruption.

Les milliers de juges que compte le pays, dont la plupart sont des gens honnêtes et patriotes, auraient pu se constituer en une force influente et active de la justice. Avec pour seule et unique allégeance: les intérêts supérieurs de la Nation. Occasion ratée.

Contents
Nul ne peut nier que le corps judiciaire tunisien est dans un état critique. Au temps de Bourguiba et de Ben Ali, il était dépourvu de sa principale arme: l’indépendance. Depuis ce qui est appelé ‘’révolution’’, notre corps judicaire n’a jamais voulu sauter sur l’occasion pour se doter de son autonomie et se dresser comme un solide rempart contre tous les dérapages. Pire encore, non seulement il a tourné le dos à son indépendance; mais il n’a rien fait pour préserver son immunité contre l’infection par les divers virus, dont les deux les plus dévastateurs: le virus islamiste et le virus de la corruption.Politiciens de bas étageFiction de l’indépendance de la Justice

Les milliers de juges que compte le pays auraient pu être solidaires et résister victorieusement à l’assujettissement de la justice par la secte islamiste. En commençant par la défense de 80 de leurs collègues virés d’un trait de plume par Noureddine Bhiri. Occasion ratée.

Les milliers de juges que compte le pays auraient pu se rattraper à l’occasion de la double affaire « Béchir Akremi et Taieb Rached » en dénonçant les liens de ces deux plus hautes autorités judiciaires avec le terrorisme et la corruption. Une telle dénonciation publique aurait pu faire gagner au corps judiciaire un soutien populaire massif. Elle aurait balisé la voie au traitement des gros dossiers, gelés depuis des années, en commençant par les plus graves. Occasion ratée aussi. Et on peut multiplier les exemples des occasions ratées par le corps judiciaire d’assurer son indépendance, de préserver sa dignité et de prouver sa loyauté aux intérêts supérieurs de la Nation.

Politiciens de bas étage

Onze ans d’occasions ratées ont fait qu’aujourd’hui la Justice n’a jamais été aussi honnie, aussi abhorrée, aussi vilipendée. La majorité des citoyens lui fait assumer la responsabilité de tous les dérapages qui ont mis le pays à genoux. Quand tout un corps judiciaire se laisse maltraiter et manipuler sans broncher par des politiciens de la trempe des Noureddine Bhiri et autres Youssef Chahed, il n’y a pas lieu de s’étonner de l’état piteux et pitoyable de notre justice.

Et la descente aux enfers continue. Alors que le pays est englué jusqu’au cou dans le marasme économique; alors que l’Etat lui-même est menacé d’effondrement, le sujet qui focalise toutes les attentions est… le Conseil supérieur de la magistrature. Et le bras de fer que cette institution engage avec le président de la République. Une controverse quasi-hystérique oppose partisans et défenseurs de ce Conseil. Comme si cette structure judiciaire est un élément vital dans la vie des Tunisiens. Comme si ce Conseil est un concentré de compétences et de vertus sans lesquelles nous serons perdus.

Parfois, il est bon de se rafraichir la mémoire. Le Conseil en question a été mis en place en 2017. C’est-à-dire au début du mandat du pire gouvernement de la décennie noire, celui de Youssef Chahed. Une chose est certaine: si Ennahdha et ses hommes-liges du gouvernement Chahed n’étaient pas assurés de la loyauté de ce Conseil, ils n’auraient jamais permis son installation. On peut en avoir la preuve par analogie. Le Conseil Constitutionnel n’a pas vu le jour parce que Ennahdha et ses pantins ont échoué d’y mettre des membres « sûrs » dans le sens « ghannouchien » du terme.

Fiction de l’indépendance de la Justice

Une autre preuve? Ennahdha et le gouvernement Chahed étaient si satisfaits des 45 membres de ce Conseil (magistrats, avocats, huissiers notaires et universitaires) qu’ils leur avaient accordé des primes mensuelles très généreuses (2364 dinars + 800 dinars en bons d’essence). Histoire de s’assurer de la loyauté que génère la reconnaissance du ventre…

Une autre preuve? En près de cinq ans d’existence, ce Conseil qui coûte au contribuable 142 380 dinars par mois rien qu’en primes, n’a pas rendu le moindre service palpable à la justice ou au citoyen. Bien au contraire, il s’est accommodé de sa fonction de feuille de vigne utilisée par Ennahdha. Dans l’espoir de donner quelque crédit à sa fiction de l’indépendance de la justice. Il s’est abstenu d’évoquer, ne serait-ce que par allusion, les graves affaires largement évoquées du terrorisme et de la corruption enfermées à double tour dans les placards de Béchir Akremi et Taieb Rached.

Le malheur est que, après chaque intervention du président de la République sur le sujet, nous avons droit à une levée de boucliers pour défendre « l’indépendance de la justice ». Ceux-là même qui, dix ans durant, ont asservi, maltraité et humilié le corps judiciaire s’affichent aujourd’hui sans vergogne pour nous mettre en garde sur les dangers qui menacent… l’autonomie de la Justice.

Le président de la République qui a tous les pouvoirs se contente de nous énumérer quasi-quotidiennement les entraves et les obstacles qui s’opposent à la bonne marche de la Justice. Il donne l’impression qu’il attend une délivrance miraculeuse. C’est comme s’il attend l’intervention d’une force surnaturelle ou d’une main invisible qui mettrait fin à ce calvaire judiciaire.

Il n’y a que les enfants qui croient au miracle. Notre justice restera malade tant que le président de la République se contente des discours creux et coléreux. Tant que les milliers de juges, d’avocats et de huissiers de justice restent frappés d’inhibition et d’impuissance qui les empêchent de libérer le pouvoir judiciaire et de lui restituer son honneur et sa dignité.

Articles en relation

Affaire BFT : report du procès au mois de janvier 2026

Détails des jugements prononcés en appel dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

L’ancien ministre Samir Taïeb libéré

Libération conditionnelle accordée à Sonia Dahmani après 18 mois de détention

L’AMT exige un CSM aligné sur les normes internationales

MARQUÉE: corps judicaire, Juges, justice
Hmida Ben Romdhane 26 janvier 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent effectifs Coupe d'Afrique CAN 2022 CAN 2021: Top 10 des effectifs les plus chers
Article suivant plateforme Plateforme entre les entreprises économiques et les demandeurs d’emploi
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?