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En lisant: Le nouveau système productif: la nouvelle équation (2ème partie)
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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Le nouveau système productif: la nouvelle équation (2ème partie)
AnalysesChroniques

Le nouveau système productif: la nouvelle équation (2ème partie)

Adlen kamoun
2021/08/24 at 12:12 PM
par Adlen kamoun 10 Min Lecture
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tunisie
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Notre approche propose un « country business model » Tunisie. Il est structuré par un état-stratège qui fait le choix de mettre ses forces uniquement dans les domaines ayant du sens pour le pays. On construit une vision d’ensemble qui donne du sens à notre pays.

Ces choix stratégiques de développement orientent toute la Nation. En alignant chaque secteur sur les mêmes objectifs stratégiques de développement. A savoir: l’enseignement; la recherche; le profil industriel; la nature des services; l’agriculture; la sécurité; les infrastructures, structures et instances de l’Etat.

Contents
Notre approche propose un « country business model » Tunisie. Il est structuré par un état-stratège qui fait le choix de mettre ses forces uniquement dans les domaines ayant du sens pour le pays. On construit une vision d’ensemble qui donne du sens à notre pays.L’énergie condition d’évolution du PIB et moteur du système productifLe nombre de machines, l’élément qui fait la différence!Cela ne marche pas partout!

La vision devient horizontale et partagée; à l’opposé de la vision en silos d’aujourd’hui. On ne construit plus une administration ni des infrastructures pour se faire plaisir. Mais pour porter un développement structuré au service du citoyen et de l’expérience citoyenne.

Le business modèle de notre pays devient donc réaliste, compréhensible. Car uniquement orienté par l’analyse de nos ressources (et de leur réalité) et du sens que l’on veut donner à leur utilisation.

Cette approche stratégique oblige ainsi à définir:

  • La cartographie, la description et l’évaluation de nos ressources.
  • Le cadre d’exploitation de chacune de nos ressources.
  • L’évaluation de la trajectoire de nos ressources en fonction du cadre d’exploitation à l’horizon 2030, 2040, 2050. Sachant qu’à immigration constante nous n’avons déjà plus assez d’ingénieurs; qu’on prévoit 30% de baisse de nos capacités hydriques pour 2030; ainsi qu’une baisse des réserves du phosphate; la montée des eaux, etc.

L’énergie condition d’évolution du PIB et moteur du système productif

Le PIB (produit intérieur brut) permet de mesurer l’activité socioéconomique réalisée à l’intérieur du pays par le système productif. Il est donc majeur de comprendre comment fonctionne celui-ci!

Quel est le seul et unique indicateur qui influence en amont le PIB? Question clé que personne ne se pose réellement! D’ailleurs, je n’ai trouvé aucun article qui parle de ce sujet depuis trois ans, hormis nos publications.

L’analyse de 2000 ans d’évolutions économiques du monde par différents laboratoires de recherches économiques (exemple EPFL en Suisse), démontre qu’il n’y a qu’un seul et unique paramètre qui influence l’évolution du PIB. Il s’agit de la disponibilité de l’énergie à un prix abordable. Soit le taux de disponibilité de la TEP (Tonne-Equivalent-Pétrole) qui permet de modéliser toutes les énergies sur un seul indicateur: gaz, nucléaire, solaire etc.

Les empires antiques se sont construits grâce aux esclaves énergétiques humains (pas de panique, c’est un terme économique reconnu, le travail d’un homme égal 100 W par jour). Le PIB des Romains est directement lié aux nombres de travailleurs disponibles (leur armée et leurs esclaves). Même corrélation pour l’empire arabo-musulman. Et surtout, même corrélation pour le PIB des secteurs non automatisés en Tunisie.

Prenez des régions où l’agriculture est entièrement manuelle, vous aurez la corrélation entre le chiffre d’affaires de ce secteur et le nombre de personnes fournissant l’énergie manuellement! (Soit 100 watts par jour par personne). Impossible de rivaliser avec des pays où des machines fournissent plusieurs centaines de milliers de watts en étant pilotées par une seule personne! Vous voyez où nous voulons en venir!

Les taux de disponibilité du charbon, du pétrole, du nucléaire, pays par pays, expliquent les évolutions du PIB de chaque grande nation depuis le XIXème siècle.

Le PIB de la France a explosé avec l’arrivée du nucléaire, les USA avec les découvertes du pétrole, le Qatar avec le gaz etc.

Les travaux du chercheur Jean-Marc Jancovici démontrent, à partir de 50 graphiques pour 50 pays sur 200 ans que lorsque le taux de disponibilité d’une énergie abordable augmente le PIB augmente. Et lorsque le taux de disponibilité d’une énergie abordable baisse le PIB baisse en corrélation parfaite.

Même le PIB mondial suit cette règle:

PIB mondial

La corrélation du sens de la variation est parfaite. Et celle de l’amplitude presque parfaite depuis 1986, avec un fait essentiel. C’est la variation sur le pétrole qui précède celle sur le PIB depuis 1996 et non l’inverse. Source des données: BP Statistical Review, 2018, et World Bank, 2018 /Jean-Marc Jancovici.

Le nombre de machines, l’élément qui fait la différence!

En réalité, il y a un deuxième paramètre qui précède l’évolution du PIB. Ce paramètre explique à quoi sert la disponibilité de l’énergie. A faire fonctionner des machines. Ainsi toutes machines confondues (du téléphone au tracteur en passant par les machines-outils), les courbes sont parfaites (nous les publierons sur notre site).

Lorsque le PIB augmente, cela veut donc dire que, juste avant, le nombre de machine a augmenté. Et que juste avant, la disponibilité d’une énergie abordable a augmenté aussi!

Le cycle est donc: 1) La disponibilité de l’énergie; 2) L’investissement dans l’automatisation, la robotisation, la digitalisation; 3) Le PIB augmente.

Cela ne marche pas partout!

Le Nigéria, le Venezuela et de nombreux autres pays, ne sont pas devenus des grandes nations économiques comme en Occident. et ce, bien qu’ils disposent d’une énergie à faible coût! Effectivement, cela ne suffit pas. C’est une condition « sine qua non ». Pour l’expliquer, nous donnons là aussi, une nouvelle définition au PIB.

Le PIB n’est pas un stock (comme le sous-entendent toutes nos lois de finance), c’est un flux de transformation constante.

Notre définition du PIB dans INTILAQ 2050 est donc: le PIB est l’unité qui permet de quantifier le flux de transformation thermodynamique continu de notre Nation. Soit les flux de transformation par l’agriculture, de transformation par l’industrie, le tourisme etc.

Si vous disposez d’énergie sans investir dans une architecture économique qui canalise ces flux de transformation, vous ne vous développez pas. Vous l’avez compris avec notre nouvelle définition du système productif, la matière première de ces flux de transformation est NOS RESSOURCES.

  • Les ressources naturelles:
    • Les ressources en vent.
    • Les ressources en ciel. Si vous avez un peu d’argent, mettez un télescope dans notre Sahara, connectez-le à internet. Vous pourrez louer la connexion 10 000 euros par mois par utilisateur. Soit un million d’euros pour 100 connexions pour un seul télescope bien placé.
    • Les ressources minières.
    • Les ressources en eau.
    • Ressources en terre (parcs nationaux, forêt, désert, etc.).
    • Ressources en faune et flore (2000 plantes exceptionnelles sur notre territoire dont 80% non exploitées).
    • Ressources en mer (préservation et valorisation des écosystèmes marins, sous-marin et du littoral). Les écosystèmes de Gabes étaient UNIQUES AU MONDE, nous les avons détruits.
  • Les ressources de civilisation:
    • Ressources historiques. Nous disposons de la plus grande collection d’art islamique du MONDE. Soit 120 000 pièces exceptionnelles qui dorment dans des entrepôts pendant que le Louvre fait 10 millions de visiteurs physiques par an. Et qu’il a dépassé les six millions de visiteurs virtuels pendant la crise de la COVID. Nous dormons les yeux ouverts.
    • Ressources culturelles.
    • Ressources patrimoines et traditions.
    • Ressources cultuelles.
    • Ressources en savoir: quels sont nos savoirs spécifiques permettant de créer de la valeur? Par exemple avec les labels ou les procédés comme l’agriculture sur le sable.
  • Les ressources produites:
    • Les ressources énergétiques.
    • Les ressources agricoles.
    • Les ressources touristiques.
    • Les ressources industrielles.
  • Ressources en territoire avec la création de six grandes régions interconnectées. Elles ont leur propre plan de développement. Et elles permettent une décentralisation performante vers les gouvernorats.
  • Les ressources en régions, villes et villages.
  • Ressources géographiques (comment profiter de notre position géographique pour créer de la valeur?): Maghreb; Afrique; Carrefour de civilisations; hub financier; hub digital etc.
  • Ressources géopolitiques (comment nos relations internationales peuvent-elles nous créer de la valeur?)
  • Ressources juridiques (comment nos lois et nos accords internationaux peuvent-ils créer de la valeur?) Par exemple, la Russie ne peut exporter de l’acier en Europe. Or, nos accords internationaux nous permettent d’importer de l’acier russe en Tunisie, de le découper et de l’exporter en Europe. Pareil pour la finance et des dizaines de secteurs. Ou encore nos accords avec l’Angleterre et le Brexit qui nous ouvrent des portes énormes.
  • Ressources humaines (services).

C’est donc la valorisation de cette vision stratégique d’ensemble qui permet de générer les financements nécessaires et non pas le contraire!

Ainsi, toute l’approche socioéconomique d’INTILAQ 2050 se résume à vous proposer une structure d’orientation de ces flux, à partir d’une énergie disponible et à un coût abordable. Pour cela nous avons conçu notre propre démarche. A savoir Le MODELE « K6 » qui sera décrit dans les chapitres suivants!

 

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Adlen kamoun 24 août 2021
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