Le Dr. Rafik Boujdaria, chef de service à l’hôpital Abderrahmane Mammi, lance un cri de détresse. Et ce, dans son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, en ce vendredi 2 juillet.
Rafik Boujdaria souligne que les hôpitaux sont saturés. Tout en précisant: “Nous nous trouvons face à une médecine de catastrophe.”
Il ajoute: “Il y a une forte pression sur les urgences des hôpitaux du Grand Tunis.” Ainsi, l’été sera difficile, estime-t-il. Et de poursuivre: “A mon sens, pour briser la courbe des contaminations, les décideurs doivent anticiper; et ce, avant qu’il ne soit trop tard.”
Pour éviter le scénario italien, “il faut renforcer le secteur sanitaire. L’Italie avait un appui de l’UE; mais nous, nous avons besoin aujourd’hui de plus d’organisation et d’anticipation”.
Enfin, il conclut: “Les quatre prochaines semaines seront difficiles, car le pic de contamination ne cessera d’augmenter”.