Le président du bloc Ennahdha, Imed Khémiri, a déclaré, dimanche, commentant la situation politique dans le pays : “Nous sommes, aujourd’hui, témoins d’appels qui ne peuvent qu’aggraver la crise”.
“Les collaborateurs entourant le président de la République le poussant à activer des mécanismes constitutionnels qui n’ont pas lieu d’être à l’heure actuelle. Au contraire, ils ne feront qu’accentuer les conflits”, a insisté Imed Khémiri.
Concernant la possibilité d’organiser un dialogue national regroupant, uniquement, les parties qui croient en son utilité face à la détermination du chef de l’Etat à organiser un dialogue “sous conditions”, Imed Khémiri a déclaré que les acteurs politiques, l’Union Générale Tunisienne de Travail et l’organisation patronale ont actuellement lancé le débat sur la possibilité d’adopter cette solution.
Imed Khémiri a aussi insisté sur l’importance d’un dialogue regroupant tous les intervenants sans exclusion.
Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha a souligné, en marge d’une conférence organisée à Tunis par les jeunes d’Ennahdha, sur la Réforme académique des universités tunisiennes, la détermination du parti “à aplanir les difficultés et lancer un dialogue rassembleur car la conjoncture difficile du pays ne laisse pas le choix aux responsables de l’Etat à adopter une autre solution que le dialogue”.
Il a, dans ce contexte, appelé tous les intervenants, dont en premier lieu le président de la République, à rejoindre le dialogue et mettre fin à la crise politique afin de passer aux “vraies questions qui intéressent les Tunisiens”.
Selon Khémiri, cet appel au dialogue n’a pas trouvé, à ce jour, d’écho auprès des parties concernées, rappelant la nécessité de placer l’intérêt national au dessus de toutes les considérations.
Avec TAP