Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire du mouvement Ennahdha revient sur la décision du chef du gouvernement désigné Hichem Mechichi.
Noureddine Bhiri souligne: « Nous sommes contraints de revenir vers les organes du parti qui ont le pouvoir de prendre la décision quelle qu’elle soit ».
Bhiri s’exprimait au sujet de la décision de Méchichi de composer un gouvernement de compétences totalement indépendantes des partis.
Noureddine Bhiri: « Le dialogue se poursuivra »
En outre, « Le dialogue se poursuivra. Et cela inclut la composition du prochain gouvernement. Et nous espérons qu’il sera formé de manière consensuelle entre toutes les parties » a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Noureddine Bhiri a précisé que l’annonce faite par le chef du gouvernement désigné d’opter pour un gouvernement de compétences indépendantes, a été précédée par la position du Conseil de la Choura, lequel était favorable à un gouvernement d’union nationale doté d’un large soutien politique. Ce qui prend en compte aussi bien les équilibres au sein du parlement que les résultats des législatives.
Bhiri a indiqué dans ce sens que l’entrevue avec Méchichi a constitué une occasion pour éclaircir les bien-fondés de la décision prise par le Conseil de la choura. Tout en exprimant son optimisme quant à l’issue des concertations.
Le président du bloc Ennahdha au parlement était accompagné, lors de son entretien avec Méchichi, des deux dirigeants du mouvement, Noureddine Arbaoui et Imed Hammami.
De son côté, le chef du gouvernement désigné avait annoncé lundi lors d’un point de presse à Dar Dhiafa qu’il comptait former un gouvernement de compétences totalement indépendantes des partis.
Par ailleurs, Hichem Méchichi poursuit mardi ses concertations sur la formation du prochain gouvernement. De ce fait, à l’issue de son entretien avec les représentants du bloc Ennahdha au parlement, Méchichi rencontrera respectivement et pour la deuxième fois depuis l’entame des concertations le 27 juillet, les représentants du « bloc démocratique», de « Qalb Tounes » et de la « Coalition Al Karama ».
Avec TAP
