Abir Moussi, présidente du bloc parlementaire du PDL à l’ARP, revient sur le discours du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Abir Moussi a déclaré: “ ELyes Fakhfakh a voulu marquer sa présence ni plus ni moins . Il n’a fait que rappeler que la situation à l’échelle socio-économique est chaotique. Ceci n’est une surprise pour personne. D’ailleurs, il n’a proposé aucune solution. A mon avis, le gouvernement n’a pas fait son travail pour proposer un plan de relance”.
En outre, elle ajoute: “Nous voulons un état des lieux des 34 décrets signés par le gouvernement. Tout comme il n’a pas étalé le montant global du fonds 1818, comme cela a été géré où il est passé, quels sont les projets qui seront mis en place. Il n’y a rien de tout cela.”
Et de poursuivre:” Tout comme il n’a pas éclairé le décret 30 relatif à l’emprunt obligataire de 100 mille dinars et tout le monde sait que cela inclut les hommes d’affaires, les 35% de taux d’impôt sur l’épargne… Ils n’ont rien fait pour relancer le tourisme”.
Pour ce qui est de la dette extérieure, Abir Moussi a rappelé que pour freiner la dette extérieure, il faut une relance économique. Cela ne peut se réaliser qu’avec une relance de l’exportation qui se trouve, aujourd’hui dans une situation de fragilité”.
Et d’ajouter: “Ils n’ont rien fait à Tunisair, à la STIR. Aujourd’hui, il y a un déficit de confiance. Or il faut comprendre que 50% de la dette extérieure est liée aux institutions financières comme la BAD, le FMI, la Banque mondiale dont 80% de la dette proviennent de ces institutions. Tout comme ils n’ont pas tenu leurs promesses pour réduire la masse salariale”.
Et de conclure: “Nous n’avons aucune vision de la part de ce gouvernement comment il compte procéder. ” Meskina Tounes”, (Pauvre Tunisie), s’est-elle exclamée.