De nouveaux sit-in devant l’ARP au Bardo et à Sfax commencent à prendre racine. Mais la grande question est de savoir s’il y a une quelconque similitude avec celui du sit in « Errahil, en juillet 2013. Ce dernier avait contraint la Troïka à jeter l’éponge. Sept ans plus tard, les revendications ont changé.
L’avocat Imed Ben Halima présent au sit-in devant l’ARP en ce lundi 1er juin, s’exprimait dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque FM. “Il s’agit d’un début de sit-in au Bardo qui pourrait reprendre une fois qu’il y aurait la levée du confinement”.
Il rappelle que ce mouvement n’est pas lié au sit-in Errahil 2 qui demande la dissolution du Parlement. En effet, il met l’accent sur l’importance de la mise en place de la Cour constitutionnelle.
Tout comme il appelle à la révision de la loi électorale ainsi que le changement du régime politique par référendum.
En outre, Imed Ben Halima appelle au retrait de confiance au président de l’ARP, Rached Ghannouchi. D’ailleurs, il s’agit de l’une des revendications de ce mouvement.
Par ailleurs, un autre rassemblement populaire a eu lieu à Sfax en ce 1er juin. Et ce, devant l’Union régionale du travail de Sfax. Il se veut être un barrage impénétrable contre l’utilisation du pouvoir judiciaire dans le règlement des comptes politiques. D’ailleurs, ce 1er juin est la date du lancement de tous les rassemblements populaires en attendant, le départ du sit-in du 14 juin…
Rappelons qu’il y a quelques jours, Fatma Mseddi, ancienne députée de Nidaa Tounes, avait appelé à la dissolution du Parlement. Mais aussi à un sit-in « Errahil », Bardo bis, à partir du mois de juin.
Ainsi, Fatma Mseddi avait souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que ce rassemblement sera populaire.
En effet, elle a précisé dans ce contexte: “Nous aurons le temps nécessaire pour bien le préparer. Et ce, dans le but de mieux coordonner; en mettant en place une feuille de route à la fois claire et réaliste”.
Enfin, selon elle, il faut dire que les revendications sont communes et se dirigent vers deux objectifs. A savoir: la dissolution du Parlement et le changement de régime politique; en passant par la révision de la loi électorale.