Invitée sur les ondes de Mosaïque fm, Abir Moussi, présidente du bloc parlementaire du PDL, revient sur un grand nombre de sujets dont le dossier libyen, les conventions avec le Qatar et la Turquie…
Revenant sur ce qui se passe au Parlement, Abir Moussi dénonce certains dépassements du président du Parlement, Rached Ghannouchi. Elle indique que le président du Parlement a rencontré à plusieurs reprises le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Lors de réunions non-officielles.
Par ailleurs, elle est également revenue sur le projet de motion déposé lundi par son bloc parlementaire. Au sujet du rejet de toute ingérence étrangère en Libye.
Elle rappelle également que le président du Conseil libyen d’union nationale Fayez al-Sarraj a l’appui de la Turquie et du Qatar.
Abir Moussi a souligné l’importance de prendre une position claire vis à vis du dossier libyen. Soulignant que les dispositions de l’article 141 du règlement intérieur de l’ARP sont claires. Il est du devoir du président d’un bloc parlementaire de soumettre une demande au Parlement d’intervenir et de répondre. Tout comme elle rappelle entre autres que la Tunisie joue un rôle important dans le maintien de la paix dans la région du Maghreb.
Pour sa part, elle indique que l’ingérence extérieure frappe la souveraineté des Libyens, appelant la Tunisie à ne pas signer les conventions avec la Turquie et le Qatar.
Car selon elle, l’intention de ces conventions aurait pour but d’établir une base logistique sur le territoire tunisien. Sous couvert d’accords économiques.
Elle précise dans ce contexte: “Ce genre de convention est suspect. Car ce que le président du Parlement a l’intention de faire, c’est d’appliquer sa propre politique . Et que le Parlement ne doit en aucun devenir le bras droit de Ghannouchi afin que ce dernier puisse faire ce qu’il veut et qu’il soit au-dessus de la loi”.
En outre, Abir Moussi lance un appel aux députés à être responsables. Et à voter le projet de motion. Et ce, dans le but de préserver la souveraineté du pays.